De Grenade à Curaçao
C’est donc un peu anxieux que nous quittons Grenade malgré
tous les vœux de notre voisin rasta.
Pour rejoindre Los Testigos c’est encore trop long pour une
navigation de jour. Nous partons donc à la tombée de la nuit pour assurer une
arrivée de jour (les cartes dans ce coin ne sont effectivement pas très
précises, les phares sont capricieux et ne fonctionnent pas toujours).
C’est le 25 décembre la nuit de Noel et donc l’anniversaire
de Noelle. Réveillon tranquille, sous une pleine lune, sans excès heureusement
car la houle est croisée avec de jolis creux qui inciteraient les estomacs à renvoyer les trop pleins. Un
grain nous rattrape : le vent monte
à 35 nœuds avec de la pluie. C’est bon
quand cela s’arrête au bout d’une heure.
Au petit matin nous apercevons la terre, le courant est fort
et nous mouillons devant le petit village de l’ile
Iguano de l’Archipel Los Testigos. Nous sommes au Venezuela. . L’archipel est
constitué de 5 ou 6 iles petites collines posées sur la mer recouvertes d’une
végétation désertique : cactus et encore
cactus, quelques cocotiers devant le village. Ces îles sont habitées par
des familles de pêcheurs depuis plusieurs générations et par les Guardas
Costas. Nous appelons ces derniers sur la VHF mais sans réponse de leur part et
comme c’est Noel nous changeons de
mouillage pour aller au sud. Le mouillage y est plus calme nous sommes devant
une langue de sable qui relie deux iles, nous voyons et entendons la mer déferler de l’autre côté, quelques
cabanes de pêcheurs sur les iles avec
les lanchas sur des corps morts. Nous sommes le seul voilier au mouillage dans
l’archipel. La première nuit nous ne sommes pas rassurés, puis tout se passant
bien on oublie les frayeurs.
Nous passons trois jours sur ces iles qui nous paraissent
loin de tout. Les pêcheurs vivent en famille, il n’y a pas de magasins mais une
école sur l’ile principale, un peu d’électricité par groupe électrogène. Mais
l’endroit est poissonneux et les langoustes y abondent. Nous rencontrons
ChunChun célèbre parmi les voileux (il aurait vu passer Jacques Brel et bien d’autres) passons un bon moment à
discuter avec Cira et Herman autour d’un
café à la casa Verde, achetons nos premières langoustes rendons visite aux
Guarda Costas (très aimables), faisons de jolis snorkeling, montons au sommet
culminant (attention aux cactus) par un chemin heureusement bien balisé.
Nous quittons Los Testigos pour l’ile de la Blanquilla.
C’est encore une navigation de nuit plus tranquille que la précédente (le
vent 15 à 20 nœuds de l’arrière). Dans la pénombre de la nuit finissante nous
apercevons Los Hermanos masses sombres
surgies de la mer . C’est 5 ou 6 gros rochers surgis de nulle part qui
ressemblent en plus haut aux pois de Camaret. Puis c’est l’arrivée à
Blanquillla. Cette ile par contre est
toute plate. Elle est habitée par beaucoup d’ânes, par les Guarda Costas et
quelques pêcheurs mais qui n’y vivent pas. Mouillage au Sud. L’eau est très
belle. Les Guarda Costas viennent à bord en uniforme et santiag (un porte sur
la poitrine un fusil mitrailleur). Ils sont très jeunes et apprécient nos
boissons et biscuits. Le lendemain mouillage sur la côte ouest. Nous sommes
toujours tout seuls. C’est un peu le mouillage carte postale, grande plage de
beau sable blanc, quelques cocotiers, la mer offrant une grande variété de
couleurs vert émeraude sur fond de sable, vert amande sur fond de corail, bleu
très foncé sur fond d’algues, tout cela avec beaucoup de nuances selon la
position du soleil.
Promenade sur l’île (chaussures fermées obligatoire car cactus partout) un peu plat à mon goût, onne
rencontre que des anes puis snorkeling …
Noelle a hâte de rencontrer du monde, ces mouillages
solitaires lui pèsent un peu. Moi qui suis plus contemplatif j’en éprouve moins
le besoin.
Encore une navigation de nuit pour rejoindre los Roques. Je
n’aime pas tellement ces navigations qui ne durent qu’une nuit. Le corps n’a
pas le temps de trouver son rythme, et dans ce cas les nuits paraissent très
longues. De plus au grand désespoir de Noelle on ne pêche pas la nuit.
Cette fois ci, c’est le réveillon du nouvel an 2016 que nous
passons en mer. Nous avons noté dans le livre de bord : Réveillon à
19h : 1 verre de Cava de San Sadurni + tartines de pain maison avec confit
de porc en boîte puis salade de carottes et pommes de terre.
Dessert : compote de pommes à. La
canelle + brownies au chocolat maison sous les étoiles…
Il y a pas mal de vent et arrivons vers 10h du matin en
contournant par le nord l’ile de Gran Roque. Au mouillage, ici, il y a une
dizaine de bateau. C’est un premier retour à la civilisation….
Les formalités d’entrée ici sont un peu plus
compliquées : Immigration puis Guarda Costas puis Guarda Civile puis
Parque ..5 étapes
Los Roques c’est les Glénans en 20 fois plus grand, des iles
plates (à part Gran Roque) recouvertes généralement de mangrove, plages de très
jolis sables blancs, ou cailloux
coraliens, le tout entouré d’une eau très claire offrant aux yeux toutes les
nuances de bleus et de vert. La navigation entre les iles selon les endroits
nécessite d’ouvrir l’œil pour repérer le vert amande des récifs de corail, le
bleu turquoise des lits de sable où poser l’ancre. De très beaux mouillages
dans des lagons face à la mer qui se fracasse sur les barrières de corail.
Nous passons presque 15 jours dans 6 mouillages différents toujours très
calmes souvent seuls (à l’exception de Francesqui magnifique mais trop près de
Gran Roque).
Nous achetons plusieurs fois des langoustes, je fais deux
plongées magnifiques avec un club.
Ici au Venezuela la monnaie est le bolivar 1 euro = 700
bolivars. Il n’y a pas de pièces, seulement des billets généralement de 50
bolivars ou 100 bolivars max. Nous n’avons pas de porte monnaie mais un sac qui
contient les liasses. Quand nous payons
nos 2,5 kilos de langoustes nous avons à débourser 180 billets de 50 !!
Nous devenons experts pour compter les liasses de 100 billets.
Gran Roque est le seul endroit avec magasin (très mal
approvisionné), plusieurs posadas (petits hôtels très joliment décorés). Il y a
beaucoup de touristes vénézuéliens car c’est la période des vacances. Des
petits sapins de noel faits de bouteilles plastiques, de coquillage,de CD ou
autres décorent les rues. On y voit aussi beaucoup de portraits de Hugo Chavez.
Ambiance village, avec rues de sable, l’église qui donne sur la plage, la place
du village avec ses sonos, des parties de lotos dans la rue.
Il nous arrive de pêcher à la traine depuis l’annexe
(baraccuda et carangue). En pêchant à la traine entre les iles nous avons
remonté la tête d’un thon le reste avait eu le temps d’être mangé par un
gros requin (et dire qu’on a passé des
heures dans l’eau…).
Nous quittons cet endroit magique pour un autre archipel,
plus petit celui là, inhabité sinon par les Guarda Costas et des milliers
d’oiseaux : Las Aves. Mauvais calcul de départ point de vent , nous
faisons tout au moteur (6heures). C’est la première fois depuis Rabat que nous utilisons
autant de moteur !!
Las Aves : petites iles plates avec de beaux lagons.
Une partie des iles au vent où nous faisons un mouillage solitaire face à une
mangrove remplie de milliers d’oiseaux essentiellement des fous. Nous
apercevons les nids où les bébés sont des boules de duvet blanc avec un bec
noir au milieu. Il y a tellement d’oiseaux autour de et sur nous que cela en
devient impressionnant. Nous essayons de snorkeler mais visiblement nous
dérangeons les oiseux qui s’approchent menaçants. Nous ne restons qu’une nuit
et rejoignons le groupe d’île sous le vent (en route nous attrapons un joli
barracuda de plus de 3kg).. Peu avant d’arriver petite frayeur : l’île est sur notre tribord et je vois l’eau
bouillonner à 20 m sur babord. Je pense à un haut fond non marqué sur la carte
et s’il y en a un sur babord pourquoi pas devant ! Puis nous voyons un jet
de mamifère marin (cachalot ?), le bouillonnement étant le fait d’un banc
de petits poissons chassés.
Les Guarda Costas nous guident jusqu’au mouillage sous le
vent d’une petite ile (Palmeira) évidemment déserte. Nuit tranquille bien
abrités du vent et de la houle.
Nous ne sommes pas restés assez longtemps dans cet archipel de Las Aves,
sans doute avions nous hâte de retrouver du monde …
Nous quittons le 16 janvier Las Aves et donc le Venezuela pour l’île de Bonaire qui fait partie des Antilles
hollandaises mais qui a un statut indépendant comme ses voisines Curaçao et
Aruba.
Navigation au portant sans problème et sans poisson non
plus…
Bonaire est réputée pour ses eaux très claires et ses fonds
marins exceptionnels. C’est un paradis pour les plongeurs. Tout le tour de
l’ile est un parc marin, et est interdit au mouillage (d’ailleurs peu commode
car les fonds plongent très vite). Nous prenons donc une bouée aménagée en face
du bourg. Ici il y a beaucoup plus de bateaux que nous n’en avons vus depuis
Grenade, mais ce n’est pas encore Porquerolles…
Les formalités se passent facilement : même bureau pour
l’immigration et la douane. Le tour de l’ïle nous amène à visiter le parc
Washington dans le nord et à admirer les flamands roses près des salines du
sud. L’île est aussi un paradis pour les kite surf.
Nous passons près de deux semaines à Bonaire car nous nous y
sentons bien ; mouillage de rêve pour un voilier : baignade en eau
transparente , snorkelling depuis le bateau, commodités de la ville tout prêt et de
surcroit la sécurité de la bouée
Nous nous faisons de
nouveaux amis Silvia, Henriette et Jean sur Socoa, Laurence et Pierre sur
Green’cho (Pierre et Noelle decouvriront qu’ils étaient dans la même classe au
lycée Louise Michele à Grenoble. Décidement le monde est petit.
Nous profitons de notre nouvelle annexe pour aller snorkeler
à Klein Bonaire une petite ile en face du mouillage : Les fonds y sont
splendides
Quand nous ne voulons pas aller loin, nous explorons les
fonds au dessous du bateau : petites murènes montrant ses dents, raie qui
plane élégamment, barracuda guettant ses proies, poissons anges peu
craintifs, énormes éponges immenses,
coraux multiformes et multi colors, de quoi y passer des heures… Il y a
beaucoup de poissons, le soir nous entendons et voyons l’eau frémir et les
petits poissons sauter au dessus de l’eau chassé par de plus gros. Certains
petits cognent la coque, deux terminent leur course dans notre annexe.
Noelle est contente de retrouver des supermarchés pour
l’approvisionnement.
Nous quittons Bonaire avec Socoa et rejoignons Klein Curaçao
par un bon vent portant. Mouillage sur bouée devant une belle plage. Visite des
Coast Guards à bord, puis promenade à terre avec les filles de Socoa, pour voir le joli phare rose à l’abandon
(surprise à la nuit car il fonctionne) et deux épaves sur la côte au vent
: l’arrière d’un gros cargo dont
la rouille nous parait jolie et un beau
voilier dont on essaye d’imaginer
le naufrage…
Avant la nuit Noelle, en manque de pêche, m’entraine à aller
tirer une ligne avec un petit rapala derrière l’annexe. Nous rentrons vingt
minutes après avec 3 bonites et plus d’hameçons. Une bonite pour les amis de
Socoa, une bonite pour nous pour le soir même et une bonite à la tahitienne
pour plus tard….
Le lendemain nous allons à Curaçao (12 miles de distance) au
mouillage de Spanish Water : étonnante petite mer intérieure constituée de
plusieurs fjords avec une entrée très étroite bordée de récifs de corail. Le
mouillage est tranquille, mais nous ne sommes pas seuls.
La ville de Willemstadt est animée, l’architecture ne peut
renier son passé hollandais.
Avec Socoa nous louons une voiture, faisons les formalités,
et le tour de l’ile avec visite du parc Kristofel : jolies collines à la
végétation aride et une étonnante bâtisse corps de ferme restauré : la
maison savonnette, datant de l’époque où il était rentable de cultiver ici maïs,
coton, indigo et cactus grâce au travail des esclaves.
Nous disons au revoir à Socoa qui vont remonter vers Jamaïque
et Cuba.
Nous nous allons
« hiverner » le bateau ici à Curaçao pour plusieurs mois. Nous nous
envolons vers le Pérou le 15 février pour un voyage sans bateau cette fois.
A suivre.
Pour les voileux nos mouillages et autres :
Testigos : Beaucoup de courant en approchant des iles. Les
cartes Navionics sont décalées vers l’ouest. Guardas Costas accueillants. Nous
ont demandé combien de jours nous
voulions rester et nous ont accordé les trois jours demandés. Pas de magasins.
On peut acheter poissons et langoustes.
Nos mouillages :
POS : 11°22.9N 63°08.4W
POS : 11°21.5N 63°07.7W
POS : 11°22.2N 63°07.2W
Bonnes tenues, sable.
La Blanquilla : Les Guardas Costas viennent à bord avec
les santiag !
POS 11°49.195N 64°36.061W (Attention peu profond car corail)
sous les coast guard
POS 11°50.59N 64°38.81W Playa Yaque
Los Roques : Formalités un peu longues. Le guarda costa ne
voulait nous accorder que 3 jours. Après discussion et un petit regalo (5000 bolivars soit 7 euros) nous
avons pu obtenir les 15 jours auxquels on a droit.
Gran Roque POS 11°56.8N 66°40.9W
Francisqui POS
11°57.3N 66°39.0W
Namisqui POS 11°56.15N 66°39.94W
Crasqui POS 11°52.96N 66°43.75W
Sarqui POS 11°53.7N
66°48.4W
Noronqui POS 11°53.43N 66°44.03W
Carenero POS 11°53.06N 66°50W (restaurant sur l’ile voisine)
Las Aves : les Guarda costas viennent à bord en santiag.
Barlovento 11°56.74N 67°26.00W (Beaucoup d’oiseaux). Le
mouillage un peu avant est plus joli et offre une balade en annexe, pour mieux
voir les oiseaux, que nous avons ratée.
Sotavento POS 12°01.245N 67°41.082 W (mouillage avec beaucoup de place. Arrivée de nuit possible
par l’ouest)
Bonaire :
Bouée POS 12°09.352N 68°16.787W
Klein Curaçao :
Bouée POS 11°59.12N 68°38.73W contrôle des coast gard au
mouillage. 3 ou 4 bouées.
Curaçao :
Spanish Water POS 12°04.830N 68°51.390W puis 12°04.751N
08°51.504W
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Les frégates nous accueillent à Los Testigos |
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Frégate |
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Dentelle de gorgone |
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Chunchum |
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Cactus en fleur |
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Une crêche dans la rue |
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Testigos : en montant au phare |
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Bernard l'hermite |
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Premières langoustes |
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La Blanquilla : Carcasse d'âne |
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La Blanquilla: sur le sentier |
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La Blanquilla : Morgane au mouillage sur la côte Est. |
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En route vers Los Roques : Noëlle prend son quart. |
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Le réveillon du jour de l'an entre La Blanquilla et Los Roques |
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Los Roques : en sortant de l'église : que du bleu. |
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Les liasses de bolivar |
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Le loto dans la rue |
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Famille de pêcheurs |
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Vente de poissons |
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Ce ballon trouvé sur le Cap Corse fait un heureux |
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Un chiton |
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Toutes les îles ont leur petit oratoire |
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Sapin de noel en lambis |
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Déjà la rentrée |
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Au revoir Los Roques |
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Les oiseaux de La Aves (Photo de Laurence) |
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Les oiseaux de La Aves (Photo de Laurence) |
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Un petit dans le nid (Photo de Laurence) |
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La gueule du barracuda |
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Bouillonnement de poissons |
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Bonaire, île aux flamands roses |
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Bonaire : haie de cactus |
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Bonaire : le carnaval des enfants |
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Klein Curaçao : le Phare |
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Klein Curaçao : l'épave |
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Curaçao : Le parc Kristofel |
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Curaçao : le marché flottant |
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Au marché : shampoing à la bave d'escargot. |
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Les fonds de Bonaire (photo Silvia) |
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Un poisson sur le corail (Photo Silvia) |
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Les fonds de Bonaire (photo Silvia) |
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Les fonds de Bonaire (photo Silvia) |
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Les fonds de Bonaire (photo Silvia) |
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Poisson perroquet (Photo de Silvia) |
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Morgane sous voile (Photo de Jean et Silvia sur Socoa) |
Wahou ca avait l'air top ces navigations sur ces iles presque deserte, et que dire de ces sessions de snorkelling !! Ca donne vraiment envie !! Merci pour le récit et les très belles photos !
RépondreSupprimerProfitez bien de la suite.
Bisous et à bientot...
Adrien
Quel plaisir de vous lire,... je prend note de vos annotation, elles me seront bien utiles dans quelques années,...
RépondreSupprimerCricri et jpie
Merci pour ta réponse sur STW et ces descriptions. Départ dans 15 jours de Bahia sur un Sunfast 42 Twister. Au plaisir de vous croiser aux Antilles ? Transat retour en mai pour nous. Isabelle & Damien
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