De Townsville (Australie) à Darwin (Australie) Mars-Mai 2019
Deux jours après avoir fêté les 100 de ma mère à Marseille,
nous retrouvons notre bateau sur le chantier de Townsville début mars.
.
Pour ses 30 ans nous
lui offrons un moteur neuf. Après 3 semaines de travaux, bricolage, nettoyage
et cosmétique dans une chaleur tropicale et victimes de la voracité des
moustiques nous reprenons la mer avec plaisir et soulagement.
Nous allons naviguer plein nord (le long de la côte ouest) à
l’intérieur de la grande barrière de corail, faisant escale dans quelques unes
des nombreuses iles de la barrière
jusqu’au détroit de Torres, puis ce sera : barre à babord toute
pour filer à l’ouest rejoindre Darwin. Cela représente quelques 1500 miles (
2700 kms).
A notre premier mouillage (Magnetic Island) au large de
Darwin, surprise : 3 bateaux français sont au mouillage : les
voiliers français deviennent rares par ici.
Pendant toute notre remontée jusqu’à
Torres nous allons naviguer de conserve avec BalckLion et Tecadenn, nous retrouvant
aux mouillages, partageant apéro et bonne table (en particulier un gigot
cuisiné par Alain sur son bateau : vive les congélateurs!), balades à pied
et expérience de pilotage de drone, les poissons pêchés par Noêlle, la
cueillette d’huitres sauvages (excellentes servies bien fraîches ), discussions
techniques comme philosophiques …. Bref de bons moments comme on les aime.
Sur Magnetic Island nous apercevons notre premier Wallaby
(petit kangourou) et surtout des koala : véritables peluches plus
mignonnes encore que les synthétiques..
Les koalas dans la journée, accrochés aux branches des eucalyptus, sommeillent de
façon attendrissante, et nous pouvons les approcher de très près sans les
déranger.
Notre cabotage nous emmène successivement à Magnetic Island,Palm
Island, Orpheus Island, Inchinbrook Island, Dunk Island, Fitzroy Island,
Cairns,Michaelmas Cay, Low Islets, Hope Island, Lizard island, Flinders Island,
Morris Island, Cap Grenville, Possession Island,Crocker Island ,et enfin Darwin. Dans tous ces mouillages excepté Magnetic Island nous serons les seuls bateaux.
C’est une navigation très agréable avec un bon vent de
Sud-Est qui a soufflé entre 15 et 25 nœuds pendant un mois et nous a permis
une journée à 8 nœuds de moyenne (aidé par un peu de courant il est vrai).
Tout
au long de la navigation nous passons entre des ilots bordés de belle plages avec parfois un
bateau de pêche au mouillage sous le vent qui se reposer d’une nuit de
travail.
La navigation se fait souvent
en partageant un rail avec des cargos (heureusement peu nombreux) . Une
nuit un peu de stress car à l’endroit le plus étroit un cargo nous rattrapant
nous a laissé très peu de place nous
amenant à raser un ilot corallien.
Les mouillages sont en bien protégés du vent dominant mais
pas forcément de la houle ou des courants
ce qui rend certaines nuits un peu inconfortables.
Ces iles sont pour la plupart désertes ou avec juste des
petites resort, a l’exception de Palm Island avec un village aborigène, Crocker Island et Possession Island qui appartiennent
à des communautés aborigènes et où le débarquement est interdit sans
autorisation .
Le 17 avril j’apprends le décès de ma mère qui s’est éteinte un mois et demi après ses
100 ans. Un peu triste d’être loin.
Nous nous sommes très
peu baignés bien que la mer soit à
29° : en effet dans cette région beaucoup de méduses qui peuvent
être mortelles (entre novembre et avril), des requins pas toujours gentils (
nos amis ont été les témoins d’une attaque mortelle de requin en octobre dans
les Whitsunday Islands, ils en sont restés très marqués, ce qui nous a bien
refroidis), et aussi des crocodiles de mer qui peuvent être très dangereux même quand on est en annexe (les australiens
appellent nos annexes aux boudins gonflables des « crocodile
donnuts » car les crocodiles aiment les croquer ..)
En fait nous ferons deux fois du snorkeling (en combinaison
anti méduses) pour admirer des bénitiers vraiment géants, du corail mou épanoui…Un peu
déçus par l’eau souvent trouble en raison
des marées importantes (jusqu’à 8m de marnage.)
Cette région d’Australie du Detroit de Torres est très
surveillée par les Border Force (immigration clandestine en provenance de la
Papouasie-Nouvelle Guinée ou de l’Indonésie, trafic illicite, braconnage de
pêche ). Aussi des avions survolent continuellement cette côte. Ils passent en
rase motte au dessus du bateau et nous appellent à la radio nous demandant le
nom du bateau, la provenance et la destination. C’est aussi pour nous, une sécurité.
Parmi toutes ces îles nos coups de cœur sont les koalas de
Magnetic Island ; les vieilles peintures aborigènes dans un décor du bout du monde(
dans des grottes) et les huitres ramassées et mangées accompagnées de champagne
avec les amis à Flinders Islands ;
le mouillage (super calme) , la
balade (au sommet duquel Cook a cherché une passe dans la barrière de corail
pour sortir vers la pleine mer et où Cyril a failli perdre son drone) et
les bénitiers géants sur Lizard Island ;
le calme avec un bon courant dans un décor paradisiaque de l’Albany passage en
arrivant au détroit de Torres ; les termitières géantes de Possession
Island.
A propos de Possession Island : Ce nom vient de ce que
Cook y a planté un drapeau anglais acte de possession de ces terres niant alors
les aborigènes qui vivaient là. Le fait que ce nom soit resté et non le nom
aborigène nous laisse à penser que les australiens sont toujours dans le déni
de la culture indigène (même si à Darwin beaucoup de galeries proposent des
peintures et artisanat aborigènes).
Tout ce parcours nous a montré une côte quasiment déserte
avec des kilomètres de plages, des centaines d’ilots, une nature brute, loin de
toute infrastructure (téléphone, route) sinon l’avion des Border force.
A Darwin nous décidons de louer un camping- car deux
semaines et de nous offrir un tour dans l’ « Outback » pour voir
le « Red Centre ».
Tous les australiens ont pour projet de faire le tour de
leur pays-continent que ce soit en caravane, camping-car ou tente mais toujours
avec un 4x4 et souvent un bateau en remorque ou sur le toit. Nous verrons tout
au long de notre road-trip les camping car et caravanes superbement équipés, des
bus transformés en camping car trainant en remorque le pick-up 4x4. Quand les australiens
voyagent ils emportent tout comme à la maison !
Nous nous familiarisons
aussi avec les Road trains : ces camions à 4 ou 5 remorques, mais
attention pour les dépasser ce n’est pas une mince affaire !
Beaucoup de kilomètres parcourus (5200 kms !) sur des
lignes droites qui n’en finissent pas, un peu déçus par les paysages plats qui ne changent pas pendant
des journées entières. On se retrouve souvent dans les stations essence au
milieu de nulle part avec un bar-snack un peu à la « Bagdad café » :
on y trouve un peu de tout ; du café bien sûr, des boissons, quelques
sandwich et c’est là que nous achèterons en toute urgence le « fly
net » pour se protéger des mouches qui nous dévorent en journée dès que
nous ouvrons la porte.
Ce qui nous a beaucoup plu :
-Les termitières par milliers le long de la route. certains alignements font penser à des tombes, d'autres très élancées à des statues de Modigliani, certaines beaucoup plus rondes à des oeuvres de Mayol. D'ailleurs beaucoup ont été habillées avec des teeshirt, casquettes voire soutiens-gorge!
Avec le soleil rasant le jeu des couleurs et des ombres animent cet immense théâtre de marionnettes.
-Uluru : c’est ce rocher solitaire rouge et rond sorti de terre, isolé dans le désert (3kms de long, 400m de
haut). Il est impressionnant et dégage puissance et élégance. On comprend que
dans la culture aborigène il ait une place importante, un lieu de beaucoup de légendes du « Dream
time » . La tentation est grande de monter au sommet par une sente souvent
en marches creusées dans le rocher, mais pour les aborigènes c’est une montagne
sacrée et ils n’aiment pas qu’elle soit
gravie. Nous avons respecté leur souhait, mais une centaine de touristes y
montent quand même chaque jour. La balade autour du rocher est spectaculaire et
y fait apparaitre des grottes et reliefs remarquables. Quant au coucher de
soleil c’est le must. Des parkings spéciaux pour coucher et lever de soleil sur
Uluru sont aménagés et tout le monde, assis sur les véhicules ou sur les sièges
de camping, souvent une bière ou un
verre de vin à la main, attend avec appareil photo et même des drones (quoique interdits)
pour immortaliser les couleurs rouge que les derniers (premiers) rayons du
soleil font flamboyer sur la roche déjà
colorée.
-Kata Tjuta : c’est la même formation qu’Uluru, en forme
de domes, jolie balade sur sentier entre les rochers.
-King’s Canyon : Un petit canyon de roche rouge. Le
canyon en lui-même n’a rien d’extraordinaire (en comparaison de ce que l’on
peut voir chez nous ou au Maroc..) mais la balade de 3 heures sur les hauteurs est magnifique
(formation rocheuse de petits domes à perte de vue, point d’eau évoquant une
oasis, jolis point de vue sur les falaises lisses comme on en voit peu.
-Marble Devils : Chaos improbables d’énormes rochers
ronds (magnifiques aux lever et coucher de soleil) s’étendant sur des
kilomètres. On se demande d’où cela vient, quelle divinité ou démon les a posés
là.
-Les superbes peintures aborigènes de Ubirr (dans le parc de
Kakadu). Ce sont des peintures anciennes dans des grottes qui on été faites sur
des millénaires représentant essentiellement et de façon stylisée la faune
(poissons, iguane, tortue, dogons serpents..) et les divinités. Certaines
relativement récentes représentent les bateaux avec lesquels sont arrivés les
blancs, et même des caricatures d’hommes blancs coiffés de chapeau colonial, la pipe à la bouche et les mains
dans les poches !
-Un superbe crocodile de mer aperçu dans un bras de rivière
nageant tranquillement au petit matin.
Les petits kangourous( des walabi) qui sortent du bush par
dizaines au coucher du soleil (moins aimé les dizaines de cadavres tout au long
de la route)
-Les aires de camping à peine aménagées, tranquilles, toujours
avec un coin pour faire le feu et des toilettes impeccables.
-Les rencontres éphémères avec les voyageurs australiens.
Darwin est notre dernière étape en Australie.
On ne peut clore ce chapitre sans parler des aborigènes et
le malaise que nous avons eu en voyant leur situation :
En ville (Townsville, Cairns, Darwin) nous apercevons des
aborigènes ressemblant à des zombies errant pieds nus par petits groupes souvent un peu ivres ou faisant la manche,
rarement souriant toujours mal vêtus. Ils donnent l’impression d’être une sous
humanité comme dans ces BD de science fiction.
Ne voulant pas en rester sur cette vision extrêmement
triste, nous sommes allés en navette à Tiwi une île réserve aborigène. Là
effectivement il y a un village habité essentiellement d’indigènes aux maisons
simples mais confortables. Belle école, Centre de santé, un supermarché tenu par
des aborigènes . Il y a deux galeries
d’art où certains peignent, sculptent, impriment des tissus. Mais ces galeries
sont dirigées par des blancs. Pas de personnes ivres ici, l’alcool y est
interdit. Des billets de banques circulent entre les mains des joueurs de
cartes assis à même le sol. Nous en
sommes revenus avec une impression mitigée moins affligeante, mais en se
demandant de quoi ils vivent sur cette ile : nous n’avons pas vu de champs
ni de barque de pêche….
Nous espérions rencontrer sinon établir des contacts pendant
notre voyage dans l’out-back. En fait nous avons traversé des zones
désertiques, quelques petits villages reculés où vivent des aborigènes, mais
toutes les infrastructures sont gérées
par des blancs (commerce, musée,station essence, école) pas facile de
communiquer avec les aborigènes.
Plus au sud, le parc d’Uluru est soit disant cogéré par les
blancs et les aborigènes, en fait tout le personnel d’accueil et des boutiques d’art sont tenues par des blancs. Quelques rangers sont parait-il des
aborigènes….
Dans la banlieue de Darwin des quartiers sont peuplés
d’aborigènes que l’on rencontre dans les bus.
Les Australiens parlent très peu des aborigènes ou sinon
avec gêne.
Certes le problème de la cohabitation de ces deux cultures qui sont aux
extrêmes (préservation de leur terre et de leur culture d’un côté,
domination-possession et développement de l’autre) est compliqué.
De la
préservation (avec un côté apartheid) et de l’autre l’assimilation, placer le
curseur est bien difficile.
Ce qui a l’air de manquer ici est le respect de
l’autre.
Nous avons ressenti un malaise. Tous les français rencontrés ici nous
ont dit ressentir la même chose…
Il est évident qu’en 3 mois nous n’avons qu’effleuré ce problème..
Beaucoup de choses nous échappent mais l’impression d’un ratage persiste.
Voilà, nous quittons l’Australie pour l’Indonésie, un
nouveau continent une nouvelle culture nous attendent sûrement bien différente.
A suivre….
Pour les voileux :
Dans cette navigation nous avons été chanceux par rapport au
vent. Vent entre 15 et 25 nœuds de SE. Pas de grande houle en raison de la
barrière de corail, mais le vent contre le courant provoque des vagues courtes
et creuses.
Les mouillages sont en général faciles d’accès. Quelques
bouées permettent parfois de ne pas avoir à ancrer.
Dans tous ces mouillages (excepté Magnetic Island) nous
étions les seuls voiliers. Parfois des pêcheurs qui se reposent de leur nuit de
travail.
Peu de cargo naviguent au nord de Townsville mais il y en a
quelques un cependant. Ils circulent dans les rails.
Les pêcheurs sont de sortie la nuit. Ils sont bien éclairés
mais n’ont pas en général d’AIS.
Survol fréquent par les Border Force qui appellent alors sur
le 16 (en anglais of course).
Nous ne sommes pas passés dans le détroit de Torres
proprement sit mais dans l’Endeavour Strait plus au Sud.
La mer d’Arufa peut être dure quand vent contre courant avec
très peu de fond.
Nos mouillages
Magnetic
Island : Horseshoe Bay
POS 19°06S 146°5153E 6m de fond bon sable. Monter
au fort et voir les koalas (si mignons !)
Palm Island : Casement Bay
POS 18°44.829S 146°34.079 7m de fond accroche pas très
franche.
Orpheus Island : Little Pionner Bay
Bouée POS 18°35.711 146°29.259 Balade à terre pour aller au
sommet
Inchinbrook Island :
Est de Mission Bay
POS 18°12.013S 146°12.705E : Pas terrible.
Nous n’avons pas débarqué. : peur des crocodiles.
Dunk Island :
Brammo Bay
Bouée POS 17°55.972S 146°08.23E Balade au mont Kootaloo : marcher avecun
baton pour enlever les toiles d’araignées (redback)
Fitzroy Island
Bouée POS 16°55.706S 145°59.291E Mouillage un peu
dur car selon le courant la bouée cogne sur la coque et la houle rentre.
Cairns
POS : 16°54.787S 145°47.271E Bon
approvisoinnement. Marché aux fruits et légumes ++
Michaelmas Cay
Le chenal pour passer entre les cays est bien balisé. Par
contre en arrivant vers le mouillage se méfier des récif de corail .
Mouillage POS 16°36.248S 145°58.310 E 9m de fond. Pas
beaucoup de place. Snorkeling avec bénitiers géant à gauche du bateau.
Low Islets
Joli mouillage. Bouée 16°22.895S 145°33.390 E accueillis par
3 ou 4 requins ! il faut dire que les charters de touristes donnent à
manger aux poissons
Hope Island
Bouée 15°43.727 S 145°27.324E
Lizard island
Un super mouillage avec balade au Cook Lookout, snorkeling.
POS 14°39.712S 145°27.106E
Flinders Island
Très joli passage entre les iles pour atteindre le mouillage.
POS 14°10.037S 144°14.476E
A voir les peinture rupestre sur Stanley island. Il faut
trouver le chemin qui démarre à l'isthme de stanley dans la mangrove où il y a
une petite plage.(14°9.037S 144°15.191E)
Morris Island
POS 13°29.472S 143°43.323E 8m de fond.
Cap Grenville
Nous sommes arrivés de nuit aucun problème : on
mouillerait un porte avion les yeux fermés tellement il y a de place..
POS 11°57.357S
143°12.149 E 5m de fond.
Possession Island
En sortant de l’Albany passage (courant dans le dos de 3 nœuds)..
POS 10°43.956S 142°23.300 E 5m de fond
Ensuite Edndeavour Strait avec 3 nœuds de courant.
Crocker Island : Baie Sommerville
Nous nous sommes arrêtés dans ce mouillage pour pouvoir nous
caler pour passer Howard Channel avec du courant portant. Joli mouillage. Il
est ,je pense, interdit d’y débarquer.
POS 11°00.655S 132°33.475E
Darwin.
Nous sommes allés à la marina de Cullen Bay car nous y avons
laissé le bateau 3 semaines pendant notre tour en camping car. Avant d’entrer
dans la marina la coque doit être inspecté afin d’éviter l’introduction d’organisme
vivant qui seraient envahissant et
pollueraient la marina et la rivière en amont. Nous en avons été dispensé car
le bateau venait de passer 4 mois au sec et avait un antifouling tout neuf.
Marina assez cher. Le bateau y est en super sécurité.
Ensuite mouillage de Fannie Bay
POS 12°25.369S 130°49.175 E (attention 8m de marnage !)
Morgane sur ses échasses au chantier de Townsville |
Des oiseaux partout dont les Ibis présents dans tous les jardins |
Installation du nouveau moteur de Morgane |
Les Koalas de Magnetic Island |
Lizard Island : Au sommet de l'ile où Cook chercha une passe dans la grande barrière de corail |
C'est aussi un lieu sacré pour les aborigènes |
En plus des méduses mortelles et des requins, gare aux crocodiles. cela n'incite pas à la baignade |
Avec Magalie et Cyril sur Stanley Island |
Peinture sur rocher à Stanley Island |
Une tortue est venue pondre dans la nuit. |
Corail mou épanoi |
Bénitier géant |
Une partie de ce corail mou est "en fleur" l'autre non |
Au mouillage, les grains passent au large.. |
L'Albany passage au nord du continent Australien |
Possession Island : Ramassage d'huitres |
Termitière géante sur Possession Island |
Lever de lune |
Quand aucun nuage sur l'horizon ... |
... on peut apercevoir le rayon vert. |
Noëlle est fière de ses pains... |
... et de sa pêche : ici un Sero |
Ce soir il n'y aura pas de rayon vert. |
De drôles de barbichettes jaunes : Vanneau Solgat |
Nous changeons de monture de voyage |
Pause café dans un décor d'ouest américain |
Devils Marbles |
Spinifex pigeon ou Colombine plumifère |
Bien de chez nous! |
Kata Tjuta ou Mont Olga |
Les reliefs sculptés par l'érosion sur Uluru sont les marques laissées par les animaux des mythes aborigènes |
On fait le tour d'Uluru en une petite dizaine de kms |
Des coloquintes en bord de route |
Les fourmis protègent leur trou par de petites fortifications |
Le camping car au milieu du bush |
Un Thorny devil (démon épineux), lézard sorti directement de la prèhistoire |
Dans King's Canyon |
Pour sauter le walabi se sert seulement de ses pattes arrières et prend appui sur sa queue |
Rencontre avec Hemlet un aborigène qui fabrique un harpon pour pêcher |
Un joli cacatoès à huppe jaune |
Le crocodile de mer nage paisiblement au petit matin dans Mary River |
les nombreuses mouches nous obligent à porter un "fly net" |
Mont Conners |
vaguelettes de sable pétrifiées |
La grande faille du canyon |
C'est en fin de journée au camping que nous verrons le plus de Walabi |
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Arbuste de corail Dot painting |
Comme toujours j'ai été très intéressée par votre récit. J'ai revu les paysages de l'intérieur australien. Moi c'est à Cuba que j'ai failli être bouffée par un crocodile marin, aperçu on extremis par Jean dans l'objectif de l'appareil photo. Bonne continuation..je suis allée 3 fois en Indonésie et j'ai hâte de lire la suite..
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