mercredi 29 août 2018

De Bora Bora (Polynésie Française) aux Fidji

De Bora-Bora à Malololay (Fidji)

Avant de quitter Bora Bora et la Polynésie nous faisons un plein de nourriture et avons la chance d'avoir un contact paysan sur le Motu Tevairoa en face de Vaiatape. Là deux mondes coexistent sans se côtoyer ni se voir : les touristes des hôtels de luxe en petites paillotes sur pilotis et à l'intérieur du motu quelques familles de paysans bien isolées qui font pousser des légumes et des fruits sur un terrain sablonneux irrigué grâce à la récupération d'eau de pluie . Nous achetons tomates, courgettes, concombres, papayes....

Nous remontons l'ancre pour la dernière fois en Polynésie française et partons vers l’île de Palmerston une des îles Cook.
C'est 5 jours (670 miles) d'une navigation alternant bon vent portant et calme plat pendant lesquels nous utilisons le moteur.
Nous avons choisi l'île de Palmerston en raison de son histoire particulière ; tous les habitants (aujourd'hui une cinquantaine) descendent du même patriarche William Marster qui s'établit sur cette île déserte dans les année 1860 avec 3 femmes dont il a eu 21 enfants... Il y avait défini des règles précises pour les mariages (afin d'éviter la consanguinité) pour la propriété des terres, imposé l'anglais et la religion de Zion.
Cette île est ravitaillée une fois tous les 4 mois, seuls les rares voiliers de passage assurent un lien qui ne soit pas virtuel avec l'extérieur pendant ces 4 mois.
La population cultive cet isolement en refusant l'installation d’hôtels et même d'une piste d’atterrissage. Évidemment il y a le téléphone et internet (petit débit ).
La veille au matin alors que nous sommes au moteur, grosse frayeur : une baleine qui sort à 20m du bateau à babord, puis à tribord ; il ne faudrait pas qu'elle est idée de se rapprocher d'avantage ; ce sont les baleines à bosse ,il y en a beaucoup dans le secteur.

Mais avant d'arriver sur cette île nous avons eu une autre frayeur : à l'approche du mouillage, au moteur, une odeur de brûler provient de l'habitacle, je comprends tout de suite que l'alternateur est en train de cramer car il donnait des signes de faiblesse depuis Tahiti. Avec un moteur qui sent l'incendie et qui hurle (car la courroie patine sur la poulie de l'alternateur) nous arrivons péniblement au mouillage. Plus de peur que de mal car nous avons un alternateur de rechange (en grand voyage et si loin de tout il vaut mieux prendre ses précautions)...

L’île de Palmerston possède un lagon magnifique inaccessible malheureusement pour les voiliers, seuls les gens du pays peuvent emprunter avec de petites embarcations les passes étroites et sinueuses truffées de patates de corail où un courant assez fort se fait un plaisir de vous faire aller en crabe...
C'est donc Eddy qui est notre passeur et notre famille d'accueil à terre.
Pour nous Palmerston a été notre coup de cœur.
Outre le lagon très sauvage et coloré de toutes les teintes de bleu et de vert, on y ressent paix, harmonie et cohésion sociale, certes basées sur un attachement très fort à la religion et la vénération de l'ancêtre. L'école (qui fait toutes les classes de la maternelle au lycée) en est un exemple : très bien fournie en matériel, tout y est en ordre, comme très souvent les élèves sont bien habillés en uniforme, vraiment très propres sur eux, ils travaillent souvent en autonomie (beaucoup de niveaux pour peu d'enseignants) . Je me retrouve pendant 2 heures à expliquer des mathématiques ( combinaisons et arrangement) dont les concepts dépassent un peu l'enseignante qui n'est pas experte...
Même si la population aime  son insularité, l'étranger de passage y est bien accueilli. En échange de cette hospitalité (en particulier les repas de midi) nous faisons des cadeaux très appréciés : rapalas, leurres et hameçons, nos vieilles drisses trouvent une nouvelle jeunesse pour amarrer les toits des maisons en prévision du prochain cyclone.
Nous y rencontrons la famille de Tom Neales l'ermite de Suwarov, ils ont bien connu Bernard Moitessier.
Le bateau de ravitaillement est passé il y a trois jours ce qui permet à Bill de nous offrir des ice cream. Le bateau doit repasser en fin de semaine, c'est donc le moment d'aller pêcher les gros perroquets (spécialités de l'île) de les préparer et les congeler pour expédition vers la capitale.
Nous restons trop peu de temps en particulier Noëlle n'a pas eu le temps d'aller chasser le crabe de cocotier, mais devons quitter avec regret ce petit coin de civilisation si particulier...

Nous partons en direction Niue à trois jours de navigation. Mais à quelques miles des côtes notre routeur nous indiquant un coup de vent d'ouest dans les trois jours à venir rendant le mouillage dangereux. Nous décidons de ne pas nous arrêter dans cette île qui est parait-il le plus petit état du monde et continuons pour 3 jours de navigation supplémentaires en directions des îles du royaume des Tonga et plus exactement le Va'vau Group, un peu frustré de passer aussi près d'une escale attendue...
C'est ici que l' on franchit la ligne(arbitraire) de séparation de jour : nous devions arriver un dimanche mais en fait c'est lundi, nous n'avons pas eu de dimanche.. .pas si simple : il faut changer de date sur le calendrier mais surtout dans notre tête.
Le Va'vau Group est constitué d’îles et îlots qui ne sont ni volcaniques ni coralliens mais des plateaux calcaires soulevés de la mer avec des altitudes modestes . Entre ces îles, la mer est calme avec de nombreux mouillages. La navigation y est agréable et de plus il y a du poisson !
Le Va'vau group est réputé car les baleines d’Antarctique y viennent pour mettre bas dans des eaux chaudes et abritées de la houle. Malheureusement nous sommes trop tôt en saison pour les admirer.

La capitale Neiafu (6000 habitants) est une bourgade tranquille à l'image de ses habitants, les hommes souvent en jupe, les écoliers toujours avec de plus une ceinture tressée en pandannus.
Le petit marché où se retrouvent les producteurs installés sur les îles avoisinantes nous permet de faire le plein de frais.
Nous assistons sur le port à l’au-revoir des habitants, en habits traditionnels, à un des leurs mort que l'on embarque sur un bateau pour la capitale où il sera enterré. Très peu de démonstration, mais beaucoup d'émotion et de dignité.
Nous faisons peu de rencontres par manque de temps, et le dimanche au village nous ne voyons pas âme qui vive. le repos du dimanche est sacré, personne ne sort de chez soi !
Nous passons une petite dizaine de jours ici dont trois jours dans un mouillage solitaire pour laisser passer un coup de vent. C'est trop court mais nous avons de la route à faire.

Le 7 juin nous quittons les Tongas que nous avons juste effleurés pour les Fidji.
Nous avons décidé d'aller directement sur la capitale Suva pour essayer de faire réviser la survie et de trouver une place pour laisser Morgane pendant les 2 mois de retour en France pour jouer aux grands parents.
C'est encore 3 jours de navigation et pas des plus agréable. Même si nous sommes dans une région d'alizés, des fronts passent souvent entraînant des renverses de vent brutales une mer hachée forte. C'est ce que nous avons eu : En quelques minutes le vent monte à 30 nœuds en se mettant de face et nous nous retrouvons dans une lessiveuse. Ayant dû bricoler dans la cabine avant la tête renversée à resserrer les hublots j’attrape le mal de mer. C'est la première fois sur mon bateau ! Un peu décourageant de se retrouver à 67 ans assis dans le fond du cockpit avec un seau ..
Une grosse vague en profite pour casser un pied de chandelier (un peu corrodé avec l'âge).
Heureusement cela ne dure pas.
Côté pêche, le poisson içi c'est gros : Alors que nous remontons une grosse dorade coryphène nous voyons la gueule d'un requin qui essaye vainement de nous la piquer. Arrivée au bateau la dorade casse la ligne : c'était son jour de chance elle aura échappée au requin et à nous ! Une autre fois un gros thon après vingt minutes d'effort entraîne notre belle canne son moulinet et son fil au fond.....Noëlle est furax .. Comme quoi on ne gagne pas à tous les coups !
Le 9 juin au matin nous passons entre les premières îles des Fidji (Oneata Passage) mais n'avons pas le droit de nous y arrêter car nous n'avons pas encore fait notre entrée officielle aux Fidji.
Ici les autorités sont assez strictes. Nous retrouvons des îles volcaniques et coralliennes très verdoyantes.
Nous arrivons à Suva le lendemain et mouillons devant le yacht club après avoir pris contact avec les autorités par radio. Nous sommes considérés en quarantaine et attendons le lendemain pour voir arriver les autorités sanitaires qui après avoir constaté que nous sommes en bonne santé donnent leur feu vert aux autres autorités (Immigration, Douanes et Bio Sécurité) à venir à bord dans l’après-midi. On craignait un peu le contrôle de la Bio Sécurité et nous avions achevé avant d'arriver jambon, saucisson mais il nous restait pas mal de fruits et de légumes. Le contrôle a été très rapide : il nous est interdit de débarquer de la nourriture et nos poubelles !
Une fois tout cela effectué nous sommes autorisés à poser le pied à terre : enfin !
Suva est une ville qui paraît importante par ses embouteillages, sa vie trépidante, ses magasins comme on n'était plus habitué à voir, son grand marché bien achalandé mais en fait elle est peu étendue mais vit intensément. Ici la population change ce ne sont plus des Polynésie mais des Mélanésiens: ils ont les cheveux crépus et les traits moins fins. Il y a aussi beaucoup d'indiens amenés comme presque esclaves pour travailler aux champs de coton à la fin du 19ème et quelques chinois. En général les Fidjiens (en fait les mélanésiens) sont agriculteurs, les indiens (qui sont aussi Fidjiens) sont en villes dans les commerces ou le tertiare (tous les chauffeurs de taxis sont d'origine indienne). Tous sont d'une extrême gentillesse posant beaucoup de questions sur notre voyage....
Nous passons une semaine à Suva pour faire des courses (remplacer la canne à pêche perdue, apporter la survie à la révision ..) et des réparations (pied de chandelier, robinet de la cuisine...).
Nous aimons bien l'ambiance de Suva qui est la face moderne de ces îles loin des plages et des cocotiers.
Nous faisons une excursion à l'intérieur de l'île avec notre premier Sevu Sevu : c'est la cérémonie par laquelle on demande autorisation au chef de village de mouiller, de se promener dans le village et alentour. Un protocole est à respecter : pas de chapeau pas de lunettes noires, tout le monde en jupe, un cadeau pour le chef (des racines de Kawa avec lesquelles ils font une boisson pas terrible qui aurait tendance à calmer à endormir), un petit discours du chef en fidjien, quelques claquements de mains beaucoup de « bula bula », un petit exposé sur qui nous sommes et ce que nous souhaitons faire et le chef nous remercie et nous donne son autorisation. En échange du cadeau il nous offre sa protection et souvent désigne un guide pour nous accompagner aux alentours. C'est pour nous l'occasion d'avoir un vrai échange avec les villageois...

Nous quittons Suva pour l'île Beqa ; celle des hommes qui marchent sur le feu, mais ce jour là ils sont de repos ...: Le mouillage n'est pas évident car peu de sable et beaucoup de corail.
Nous y faisons le sevu sevu et accompagné d'un guide nous montons à un petit col. Au cours de la marche,notre guide tombe plusieurs fois, sans doute un excès de kawa la veille. Nous assistons au plus beau coucher de soleil qu'il nous ait été donné de voir : un ciel embrasé de mille teintes or, rouge et la mer qui ne voulait pas être en reste dans ce camaieu....

Puis direction l'ile Yanuca. Nous faisons la connaissance de 2 petits bateaux néo zélandais et allons faire le sevu sevu avec eux à la seule maison sur la berge. Comme nous le faisons l'après midi nous buvons le kawa (la aussi un petit protocole a respecter avec le mot Bula et les claquements de mains) J'offre souvent à cette occasion un globe gonflable qui me permet d'expliquer aux enfants et adultes notre voyage, où est la France (exactement à l'opposé des Fidji). Cette fois ci cela se termine avec des chansons des néo zélandais et des fidjiens ... De bons moments !
A 15mn de marche du mouillage nous visitons l'école impressionnante par sa taille, sa propreté, le nombre d'enseignants, le matériel. Au village en contre bas de l'école beaucoup de femmes travaillent les feuilles de pandanus pour fabriquer d'immenses tapis. Ce travail se fait sous le toit d'une grande case communautaire.
De retour au mouillage à notre étonnement, la dame qui habite la maison sur la plage nous demande des livres . Heureusement nous en trouvons 2 en anglais dans notre bibliothèque...

Puis nous naviguons une nuit pour l’île de Ono où nous avons rendez vous avec nos copains grenoblois Christine et Yves du bateau Orionde rencontrés l'année dernière à Panama. Ils nous rejoignent dans la nuit suivante guidés par la VHF et notre feu de mouillage. Cela fait du bien de retrouver des amis, surtout que cette année ,hormis l'ARC, nous n'avons pas rencontrés d'autres voileux. Pendant 10 jours nous allons naviguer de conserve visitant plusieurs mouillages bien abrités de Ono et Kadavu, partageant balades à pied sur les quelques sentiers (souvent pour monter aux antennes pour .les telephones), superbes snorkeling (en particulier nage avec les raies manta de près de 4 m d'envergure, la gueule ouverte ou l'on voit des petits poissons nettoyant le fond de bouche (quel spectacle de voir ces raies qui ont l'air de voler majestueusement!), sevu sevu et dégustation (?) de kawa avec les locaux, visites des villages et discussions avec les habitants, ramassage de coquillages, apéros et bonnes petites bouffes... Ces dix jours m'ont redonné envie de continuer le voyage (j'avais eu un coup de blues après avoir été malade dans la navigation pour arriver aux Fidji, un de ces moments où on se demande ce que l'on fait là …)

Nous quittons Kadavu pour notre dernière étape cette fois ci l'ile de Mololai et la marina de Musket Cove. Que nous atteignons en une vingtaine d'heures.
Beaucoup de bateaux au mouillage nous y retrouvons tous les voiliers du World Arc que nous avions vus en Polynésie, puis aux Tongas.
En 2 jours nous faisons le ménage, quelques bricolages et abandonnons Morgane le temps d'un aller retour en France pour les deux mois de vacances occasion de tenir nos rôles de grands parents.

A bientôt.

Pour les voileux
La météo dans ce coin n'est pas toujours facile ; le régime d'alizé est pertubé par des dépressions qui passent au sud, donc des passages de front avec des sautes de vent brutales à l'ouest et parfois des vents très faibles.

 Palmerston : Appeler sur la VHF avant d'arriver (c'est en général le fils de Tom Neale qui répond dans un anglais parfait).
Corps mort POS 18°02.859S 163°11.578 W. En fait notre corps mort est une ancre sur le plateau coralien. On s'amarre en bout du bout . On mouille aussi notre ancre et 20m de chaine au cas où !
Ne pas rester si le vent tourne à l'ouest. Ne pas essayer d'aller en annexe à terre. Passe très peu profonde avec beaucoup de patates de corail et du courant. Prévoir des cadeaux pour les hotes : matériel de pêche, amarres, tee-shirt … (Normalement interdiction de débarquer fruits et légumes, alcool). Les chiens sont interdits sur l'île.

Tongas Va'vau Group :
Nous avons fait les formalités au bureau exceptionnellement car il y avait beaucoup de voiliers (en même temps que le World ARC qui se mettait aussi à l'abri d'un front). D'habitude les autorités viennent à bord quand on arrive au quai sur la gauche.
En commandant 24h avant de partir on peut avoir du diesel détaxé livré par camion (150 l minimum).
Neiafu
Pas de mouillage sur ancre.Beaucoup de bouées (payantes). POS 18°39.569S 173°58.992W débarquement en annexe au bar.
Tapana : mouillage très sauvage POS 18°42.453S 173°59.207W 13m de fond sable peu de corail.
Lisa Beach : très proche de Tapana mais plus abrité pour les 30 nœuds prévus.10m de fond sable. POS 18°41.845S 173°59.914 W. débarquement sur la plage un petit sentier démarre derrière la vieille ferme perlière. Bonne tenue et très très bien abrité des vents E SE NE. Énormes chauve-souris.
Nuku POS 18°42.702S 174°02.264W 10m sable ET corail.
Port Maurele Nous avons pris une des 3 bouées  POS 18°42.014S 174°01.787W

Fidji
Arrivée à SUVA : une heure avant d'arriver on a appelé le port control qui nous a demandé d'aller mouiller devant le yacht club et d'appeler le yacht club.
Arrivés un dimanche nous avons vu l'hygiène venir à bord le lundi matin, et custom immigration et Bio sécurité en tir groupé dans l'après midi. Pas d'inspection du bateau, juste des questionnaires.
 Le lendemain il faut visiter pour payer et obtenir les crusing permits Hygiène, port et custom.
Mouillage POS 18°07.382S 178°25.4 E 9m de fond bonne vase. Attention il y a une épave pas loin immergée à marée basse avec une petite perche.

Ile de Beqa mouillage à Vaga Bay POS 18°24.115S 178°06.115 E 15m de fond Vase.
Attention c'est un plateau de corail avec deux grosses patates signalées par des bouteilles de plastique (une au centre l'autre un peu plus loin vers la gauche). On a essayé à quatre reprises de mouiller, l'ancre glissait sur le plateau de corail. On a finalement trouvé de la vase sur la gauche (en entrant) de la baie.

Ile de Yanuca : POS 18°22.753 S 177°59.084 E 15m de fond Corail et sable (eau très claire)

Ile de ONO
Nabouwalu Bay Mouillage large bien abrité POS 18°53.262S 178°27.754 15m de fond vase
autre mouillage POS 18°52.081S 178°28.812E fond rocheux qui ne tient pas ou tient trop bien !

Ile de VUROLEVU
Mouillage de jour pour aller voir les raies manta POS 18°51.650S 178°30.980E

Ile de Kadavu
Kavala Bay POS 18°58.840 S 178°25.107 E 13 m de fond sable et vase.
Kaseleka mouillage de jour POS 18°56.664 S 178°22.701 E 10m de fond
Daku POS 18°58.336 S 178°16.486 E 13m de fond sable vase
Vunisei POS 19°02.791 S 178°09.408 E 5m de fond sable

Ile Malololai
Attention au coraux en entrant jusqu'au mouillage sur bouées.
Mouillage sur bouée POS 17°46.224 S 177°11.348 E


Une petite partie du plein de frais au départ de Bora Bora

Dernier coucher de soleil en Polynésie
Dernière vérification avant le départ
En route pour les îles Cook

Une des deux baleines à bosse

Palmerston vue du mouillage



Palmerston, en allant à l'église
L'épouse et la fille de Tom Neale

L'office de Pentecôte: jupe longue et chapeau obligatoires pour les dames

Cours de mathématiques à l'école de Palmerston


Le bateau au mouillage de Palmerston derrière la barrière de corail

Le repas communautaire de la Pentecôte

Cours de musique

La cuisine d' Eddy notre hôte

La tombe du patriarche toujours vénéré

Bill, figure de Palmerston, accroche notre drapeau français.

Le magnifique lagon de Palmerston
Préparation des poissons perroquets pour l'expédition, le bateau va passer dans deux jours

Ici on dort en plein air avec une moustiquaire

Petite dorade coryphène

Sous spi pour aller aux Tonga



Les baleines à bosse viennent aux tongas  depuis l' Antartique pour s'y reproduire
Tableau en Tapa


Dentelle avec les feuilles de pandanus

Jupe plus tablier l'habit traditionnel encore beaucoup porté.
Ici les garçons vont à l'école en jupe

Les blattes cauchemard des marins

Tombe richement décorée


Le cochon est un des emblèmes des Tongas, il y en a partout

Les haies de Poinsettia

L'habitat est souvent très modeste


Aux Tongas groupe des Vavau: vue de NEIFAU


De beaux chitons

Bénitier géant



Merveilleuse étoile de mer


Adieu au mort qui part en bateau pour la capitale


En route pour les Fidji, pas du beau temps en perspective

Cette belle dorade a échappé à un requin qui tentait de la manger
et à nous qui tentions de la remonter à bord: c'était son jour de chance !

Au mouillage à Suva aux Fidji , une épave très peu visible

La garde présidentielle

Les épiphytes  sont partout

Les racines de kawa

Le kawa en poudre



Les racines conditionnées pour les cadeaux traditionnels

Les sacs en feuilles de pandanus

Balade au milieu des cultures de kawa


En jupe pour le Sevu Sevu
La dégustation du kawa servi dans le TANO- A



Préparation du pandanus



Confection de grands tapis en pandanus

Drôles de têtes au marché de Suva

Au marché de Suva les porteurs attendent leurs clients


Tous en jupe pour le Sevu Sevu



Préparation de la salade de fougères

Tournoi de rugby des jeunes. Ils en sont fans

Le traditionnel Lali sorte de tambour en bois encore utilisé pour rassembler les villageois

Mouillage à Kadavu, un petit air de Bretagne




Bienvenue à Nadi 

Le grand  temple hindou de SRI SIVA SUBRAMANIYA








De très vieux manguiers






Le plus beau coucher de soleil de notre séjour


 Morgane au quai attend notre retour