vendredi 31 mai 2019

De Townsville (Australie) à Darwin (Australie) Mars-Mai 2019


De Townsville (Australie) à Darwin (Australie)  Mars-Mai 2019

Deux jours après avoir fêté les 100 de ma mère à Marseille, nous retrouvons notre bateau sur le chantier de Townsville début mars.
.
Pour ses 30 ans nous lui offrons un moteur neuf. Après 3 semaines de travaux, bricolage, nettoyage et cosmétique dans une chaleur tropicale et victimes de la voracité des moustiques nous reprenons la mer avec plaisir et soulagement.

Nous allons naviguer plein nord (le long de la côte ouest) à l’intérieur de la grande barrière de corail, faisant escale dans quelques unes des nombreuses iles de la barrière  jusqu’au détroit de Torres, puis ce sera : barre à babord toute pour filer à l’ouest rejoindre Darwin. Cela représente quelques 1500 miles ( 2700 kms).

A notre premier mouillage (Magnetic Island) au large de Darwin, surprise : 3 bateaux français sont au mouillage : les voiliers français deviennent rares par ici. 
Pendant toute notre remontée jusqu’à Torres nous allons naviguer de conserve avec BalckLion et Tecadenn, nous retrouvant aux mouillages, partageant apéro et bonne table (en particulier un gigot cuisiné par Alain sur son bateau : vive les congélateurs!), balades à pied et expérience de pilotage de drone, les poissons pêchés par Noêlle, la cueillette d’huitres sauvages (excellentes servies bien fraîches ), discussions techniques comme philosophiques …. Bref de bons moments comme on les aime.

Sur Magnetic Island nous apercevons notre premier Wallaby (petit kangourou) et surtout des koala : véritables peluches plus mignonnes  encore que les synthétiques.. Les koalas dans la journée, accrochés aux branches des eucalyptus, sommeillent de façon attendrissante, et nous pouvons les approcher de très près sans les déranger.

Notre cabotage nous emmène successivement à Magnetic Island,Palm Island, Orpheus Island, Inchinbrook Island, Dunk Island, Fitzroy Island, Cairns,Michaelmas Cay, Low Islets, Hope Island, Lizard island, Flinders Island, Morris Island, Cap Grenville, Possession Island,Crocker Island ,et enfin  Darwin. Dans tous ces mouillages excepté Magnetic Island nous serons les seuls bateaux.

C’est une navigation très agréable avec un bon vent de Sud-Est qui a soufflé entre 15 et 25 nœuds pendant un mois et  nous a permis une journée à 8 nœuds de moyenne (aidé par un peu de courant il est vrai). 
Tout au long de la navigation nous passons entre des ilots bordés  de belle plages avec parfois un bateau de pêche au mouillage sous le vent qui se reposer d’une nuit de travail.
La navigation se fait souvent  en partageant un rail avec des cargos (heureusement peu nombreux) . Une nuit un peu de stress car à l’endroit le plus étroit un cargo nous rattrapant nous a laissé  très peu de place nous amenant à raser un ilot corallien.

Les mouillages sont en bien protégés du vent dominant mais pas forcément de la houle ou des courants  ce qui  rend  certaines nuits un peu inconfortables.

Ces iles sont pour la plupart désertes ou avec juste des petites resort, a l’exception de Palm Island avec un village aborigène,  Crocker Island et Possession Island qui appartiennent à des communautés aborigènes et où le débarquement est interdit sans autorisation .

Le 17 avril j’apprends le décès de ma mère  qui s’est éteinte un mois et demi après ses 100 ans. Un peu triste d’être loin.

Nous nous sommes  très peu  baignés bien que la mer soit à 29° : en effet dans  cette région beaucoup de méduses qui peuvent être mortelles (entre novembre et avril), des requins pas toujours gentils ( nos amis ont été les témoins d’une attaque mortelle de requin en octobre dans les Whitsunday Islands, ils en sont restés très marqués, ce qui nous a bien refroidis), et aussi des crocodiles de mer qui peuvent être très dangereux  même quand on est en annexe (les australiens appellent nos annexes aux boudins gonflables des « crocodile donnuts » car les crocodiles aiment les croquer ..)
En fait nous ferons deux fois du snorkeling (en combinaison anti méduses) pour admirer des bénitiers vraiment géants, du corail mou épanoui…Un peu déçus par l’eau souvent  trouble en raison des marées importantes (jusqu’à 8m de marnage.)

Cette région d’Australie du Detroit de Torres est très surveillée par les Border Force (immigration clandestine en provenance de la Papouasie-Nouvelle Guinée ou de l’Indonésie, trafic illicite, braconnage de pêche ). Aussi des avions survolent continuellement cette côte. Ils passent en rase motte au dessus du bateau et nous appellent à la radio nous demandant le nom du bateau, la provenance et la destination. C’est aussi  pour nous, une sécurité.

Parmi toutes ces îles nos coups de cœur sont les koalas de Magnetic Island ; les vieilles peintures aborigènes dans un décor du bout du monde( dans des grottes) et les huitres ramassées et mangées accompagnées de champagne avec les amis à Flinders Islands ;  le mouillage (super calme) ,  la balade (au sommet duquel Cook a cherché une passe dans la barrière de corail pour sortir vers la pleine mer et où Cyril a failli perdre son drone)  et les bénitiers géants  sur Lizard Island ; le calme avec un bon courant dans un décor paradisiaque de l’Albany passage en arrivant au détroit de Torres ; les termitières géantes de Possession Island. 

A propos de Possession Island : Ce nom vient de ce que Cook y a planté un drapeau anglais acte de possession de ces terres niant alors les aborigènes qui vivaient là. Le fait que ce nom soit resté et non le nom aborigène nous laisse à penser que les australiens sont toujours dans le déni de la culture indigène (même si à Darwin beaucoup de galeries proposent des peintures et artisanat aborigènes).

Tout ce parcours nous a montré une côte quasiment déserte avec des kilomètres de plages, des centaines d’ilots, une nature brute, loin de toute infrastructure (téléphone, route) sinon l’avion des Border force. 

A Darwin nous décidons de louer un camping- car deux semaines et de nous offrir un tour dans l’ « Outback » pour voir le « Red Centre ».

Tous les australiens ont pour projet de faire le tour de leur pays-continent que ce soit en caravane, camping-car ou tente mais toujours avec un 4x4 et souvent un bateau en remorque ou sur le toit. Nous verrons tout au long de notre road-trip les camping car et caravanes superbement équipés, des bus transformés en camping car trainant en remorque le pick-up 4x4. Quand les australiens voyagent ils emportent tout comme à la maison !
 Nous nous familiarisons aussi avec les Road trains : ces camions à 4 ou 5 remorques, mais attention pour les dépasser ce n’est pas une mince affaire !
Beaucoup de kilomètres parcourus (5200 kms !) sur des lignes droites qui n’en finissent pas, un peu déçus  par les paysages plats qui ne changent pas pendant des journées entières. On se retrouve souvent dans les stations essence au milieu de nulle part avec un bar-snack un peu à la « Bagdad café  » : on y trouve un peu de tout ; du café bien sûr, des boissons, quelques sandwich et c’est là que nous achèterons en toute urgence le « fly net » pour se protéger des mouches qui nous dévorent en journée dès que nous ouvrons la porte.

Ce qui nous a beaucoup plu :

-Les termitières par milliers le long de la route. certains alignements font penser à des tombes, d'autres très élancées à des statues de Modigliani, certaines beaucoup plus rondes à des oeuvres de Mayol. D'ailleurs beaucoup ont été habillées avec des teeshirt, casquettes voire soutiens-gorge!
Avec le soleil rasant le jeu des couleurs et des ombres animent cet immense théâtre de marionnettes.
-Uluru : c’est ce rocher solitaire  rouge et rond sorti de terre,  isolé dans le désert (3kms de long, 400m de haut). Il est impressionnant et dégage puissance et élégance. On comprend que dans la culture aborigène il ait une place importante, un  lieu de beaucoup de légendes du « Dream time » . La tentation est grande de monter au sommet par une sente souvent en marches creusées dans le rocher, mais pour les aborigènes c’est une montagne sacrée et ils  n’aiment pas qu’elle soit gravie. Nous avons respecté leur souhait, mais une centaine de touristes y montent quand même chaque jour. La balade autour du rocher est spectaculaire et y fait apparaitre des grottes et reliefs remarquables. Quant au coucher de soleil c’est le must. Des parkings spéciaux pour coucher et lever de soleil sur Uluru sont aménagés et tout le monde, assis sur les véhicules ou sur les sièges de camping,  souvent une bière ou un verre de vin à la main, attend avec appareil  photo et même des drones (quoique interdits) pour immortaliser les couleurs rouge que les derniers (premiers) rayons du soleil font flamboyer  sur la roche déjà colorée.

-Kata Tjuta : c’est la même formation qu’Uluru, en forme de domes, jolie balade sur sentier entre les rochers.

-King’s Canyon : Un petit canyon de roche rouge. Le canyon en lui-même n’a rien d’extraordinaire (en comparaison de ce que l’on peut voir chez nous ou au Maroc..) mais la balade de  3 heures sur les hauteurs est magnifique (formation rocheuse de petits domes à perte de vue, point d’eau évoquant une oasis, jolis point de vue sur les falaises lisses comme on en voit peu.

-Marble Devils : Chaos improbables d’énormes rochers ronds (magnifiques aux lever et coucher de soleil) s’étendant sur des kilomètres. On se demande d’où cela vient, quelle divinité ou démon les a posés là.

-Les superbes peintures aborigènes de Ubirr (dans le parc de Kakadu). Ce sont des peintures anciennes dans des grottes qui on été faites sur des millénaires représentant essentiellement et de façon stylisée la faune (poissons, iguane, tortue, dogons serpents..) et les divinités. Certaines relativement récentes représentent les bateaux avec lesquels sont arrivés les blancs, et même des caricatures d’hommes blancs coiffés de chapeau  colonial, la pipe à la bouche et les mains dans les poches !

-Un superbe crocodile de mer aperçu dans un bras de rivière nageant tranquillement au petit matin.
Les petits kangourous( des walabi) qui sortent du bush par dizaines au coucher du soleil (moins aimé les dizaines de cadavres tout au long de la route)

-Les aires de camping à peine aménagées, tranquilles,  toujours  avec un coin pour faire le feu et des toilettes impeccables.

-Les rencontres éphémères avec les voyageurs australiens.


Darwin est notre dernière étape en Australie. 

On ne peut clore ce chapitre sans parler des aborigènes et le malaise que nous avons eu en voyant leur situation :

En ville (Townsville, Cairns, Darwin) nous apercevons des aborigènes ressemblant à des zombies errant pieds nus par petits groupes  souvent un peu ivres ou faisant la manche, rarement souriant toujours mal vêtus. Ils donnent l’impression d’être une sous humanité comme dans ces BD de science fiction.

Ne voulant pas en rester sur cette vision extrêmement triste, nous sommes allés en navette à Tiwi une île réserve aborigène. Là effectivement il y a un village habité essentiellement d’indigènes aux maisons simples mais confortables. Belle école, Centre de santé, un supermarché tenu par des aborigènes .  Il y a deux galeries d’art où certains peignent, sculptent, impriment des tissus. Mais ces galeries sont dirigées par des blancs. Pas de personnes ivres ici, l’alcool y est interdit. Des billets de banques circulent entre les mains des joueurs de cartes assis à même le sol.  Nous en sommes revenus avec une impression mitigée moins affligeante, mais en se demandant de quoi ils vivent sur cette ile : nous n’avons pas vu de champs ni de barque de pêche….

Nous espérions rencontrer sinon établir des contacts pendant notre voyage dans l’out-back. En fait nous avons traversé des zones désertiques, quelques petits villages reculés où vivent des aborigènes, mais toutes les infrastructures  sont gérées par des blancs (commerce, musée,station essence, école) pas facile de communiquer avec les aborigènes.

Plus au sud, le parc d’Uluru est soit disant cogéré par les blancs et les aborigènes, en fait tout le personnel d’accueil et  des boutiques d’art sont tenues par des  blancs. Quelques rangers sont parait-il des aborigènes….

Dans la banlieue de Darwin des quartiers sont peuplés d’aborigènes que l’on rencontre dans les bus.

Les Australiens parlent très peu des aborigènes ou sinon avec gêne. 
Certes le problème de la cohabitation de ces deux cultures qui sont aux extrêmes (préservation de leur terre et de leur culture d’un côté, domination-possession et développement de l’autre) est compliqué.
 De la préservation (avec un côté apartheid) et de l’autre l’assimilation, placer le curseur est bien difficile. 
Ce qui a l’air de manquer ici est le respect de l’autre.

Nous avons ressenti un malaise. Tous les français rencontrés ici nous ont dit ressentir la même chose…
Il est évident qu’en 3 mois  nous n’avons qu’effleuré ce problème.. Beaucoup de choses nous échappent mais l’impression d’un ratage persiste.

Voilà, nous quittons l’Australie pour l’Indonésie, un nouveau continent une nouvelle culture nous attendent sûrement bien différente.
A suivre….

Pour les voileux :

Dans cette navigation nous avons été chanceux par rapport au vent. Vent entre 15 et 25 nœuds de SE. Pas de grande houle en raison de la barrière de corail, mais le vent contre le courant provoque des vagues courtes et creuses.
Les mouillages sont en général faciles d’accès. Quelques bouées permettent parfois de ne pas avoir à ancrer.
Dans tous ces mouillages (excepté Magnetic Island) nous étions les seuls voiliers. Parfois des pêcheurs qui se reposent de leur nuit de travail.
Peu de cargo naviguent au nord de Townsville mais il y en a quelques un cependant. Ils circulent dans les rails.
Les pêcheurs sont de sortie la nuit. Ils sont bien éclairés mais n’ont pas en général d’AIS.
Survol fréquent par les Border Force qui appellent alors sur le 16 (en anglais of course).
Nous ne sommes pas passés dans le détroit de Torres proprement sit mais dans l’Endeavour Strait plus au Sud.
La mer d’Arufa peut être dure quand vent contre courant avec très peu de fond.

Nos mouillages

 Magnetic Island : Horseshoe Bay
POS 19°06S 146°5153E 6m de fond bon sable. Monter au fort et voir les koalas (si mignons !)

Palm Island : Casement Bay
POS 18°44.829S 146°34.079 7m de fond accroche pas très franche.

Orpheus Island : Little Pionner Bay
Bouée POS 18°35.711 146°29.259 Balade à terre pour aller au sommet 

 Inchinbrook Island : Est de Mission Bay
POS 18°12.013S 146°12.705E : Pas terrible. Nous n’avons pas débarqué. : peur des crocodiles.

 Dunk Island : Brammo Bay
Bouée POS 17°55.972S 146°08.23E  Balade au mont Kootaloo : marcher avecun baton pour enlever les toiles d’araignées (redback)

 Fitzroy Island
Bouée POS 16°55.706S 145°59.291E Mouillage un peu dur car selon le courant la bouée cogne sur la coque et la houle rentre.

 Cairns
POS : 16°54.787S 145°47.271E Bon approvisoinnement. Marché aux fruits et légumes ++


Michaelmas Cay
Le chenal pour passer entre les cays est bien balisé. Par contre en arrivant vers le mouillage se méfier des récif de corail .
Mouillage POS 16°36.248S 145°58.310 E 9m de fond. Pas beaucoup de place. Snorkeling avec bénitiers géant à gauche du bateau.
 Low Islets
Joli mouillage. Bouée 16°22.895S 145°33.390 E accueillis par 3 ou 4 requins ! il faut dire que les charters de touristes donnent à manger aux poissons

 Hope Island
Bouée 15°43.727 S 145°27.324E

 Lizard island
Un super mouillage avec balade au Cook Lookout, snorkeling.
POS 14°39.712S 145°27.106E

 Flinders Island
Très joli passage entre les iles pour atteindre le mouillage.
POS 14°10.037S 144°14.476E
A voir les peinture rupestre sur Stanley island. Il faut trouver le chemin qui démarre à l'isthme de stanley dans la mangrove où il y a une petite plage.(14°9.037S 144°15.191E)

 Morris Island
POS 13°29.472S 143°43.323E 8m de fond.

 Cap Grenville
Nous sommes arrivés de nuit aucun problème : on mouillerait un porte avion les yeux fermés tellement il y a de place..
POS  11°57.357S 143°12.149 E 5m de fond.

 Possession Island
En sortant de l’Albany passage (courant dans le dos de 3 nœuds)..
POS 10°43.956S 142°23.300 E 5m de fond
Ensuite Edndeavour Strait avec 3 nœuds de courant.

Crocker Island : Baie Sommerville
Nous nous sommes arrêtés dans ce mouillage pour pouvoir nous caler pour passer Howard Channel avec du courant portant. Joli mouillage. Il est ,je pense, interdit d’y débarquer.
POS 11°00.655S 132°33.475E

 Darwin.
Nous sommes allés à la marina de Cullen Bay car nous y avons laissé le bateau 3 semaines pendant notre tour en camping car. Avant d’entrer dans la marina la coque doit être inspecté afin d’éviter l’introduction d’organisme vivant qui  seraient envahissant et pollueraient la marina et la rivière en amont. Nous en avons été dispensé car le bateau venait de passer 4 mois au sec et avait un antifouling tout neuf.
Marina assez cher. Le bateau y est en super sécurité.
Ensuite mouillage de Fannie Bay
POS 12°25.369S 130°49.175 E (attention 8m de marnage !)


Morgane sur ses échasses au chantier de Townsville






Des oiseaux partout dont les Ibis présents dans tous les jardins

Installation du nouveau moteur de Morgane

Les Koalas de Magnetic Island




Lizard Island : Au sommet de l'ile où Cook chercha une passe dans la grande barrière de corail

C'est aussi un lieu sacré pour les aborigènes

En plus des méduses mortelles et des requins, gare aux crocodiles. cela n'incite pas à la baignade

Avec Magalie et Cyril sur Stanley Island

Peinture sur rocher à Stanley Island

Une tortue est venue pondre dans la nuit.
Corail mou épanoi
Bénitier géant
Une partie de ce corail mou est "en fleur" l'autre non

Au mouillage, les grains passent au large..




L'Albany passage au nord du continent Australien

Possession Island : Ramassage d'huitres


Termitière géante sur Possession Island

Lever de lune

Quand aucun nuage sur l'horizon  ...

... on peut apercevoir le rayon vert.

Noëlle est fière de ses pains...

... et de sa pêche : ici un Sero

Ce soir il n'y aura pas de rayon vert.





De drôles de barbichettes jaunes : Vanneau Solgat

Nous changeons de monture de voyage

Pause café dans un décor d'ouest américain
Devils Marbles


Spinifex pigeon ou Colombine plumifère

Bien de chez nous!

Kata Tjuta ou Mont Olga



Les  reliefs sculptés par l'érosion sur Uluru sont les marques laissées par les animaux des mythes aborigènes

On fait le tour d'Uluru en une petite dizaine de kms

Des coloquintes en bord de route

Les fourmis protègent leur trou par de petites fortifications
Le camping car au milieu du bush

Un Thorny devil (démon épineux), lézard sorti directement de la prèhistoire

Dans King's Canyon







Pour sauter le walabi se sert seulement de ses pattes arrières et prend appui sur sa queue

Rencontre avec Hemlet un aborigène qui fabrique un harpon pour pêcher


Un joli cacatoès à huppe jaune


Le crocodile de mer  nage paisiblement au petit matin dans Mary River




les nombreuses mouches nous obligent à porter un "fly net"







Mont Conners

vaguelettes de sable pétrifiées

La grande faille du canyon



C'est en fin de journée au camping que nous verrons le plus de Walabi





Add caption
Add caption
Add caption
Arbuste de corail










Dot painting