samedi 16 février 2019

De Malolo Bay (Fidji) à Townsville (Australie


De Malololay (Fidji) à Townsville (Australie) Septembre-Octobre 2018
Deux coups de cœur ; Port Résolution et les fonds marins de Nouvelle Calédonie



Après notre intermède estival en France, nous accueillons à bord France et François, que nous avions rencontrés aux Canaries et au Cap Vert lors de leur tour d'Atlantique sur leur RM Meggy 2.
Nous naviguerons à quatre pour cette dernière étape de la traversée du Pacifique.
Au programme de cette navigation : cabotage dans les îles Mamanuca et Yassawa des Fidji, puis traversée vers les îles Vanuatu, ensuite la Nouvelle Calédonie et enfin la traversée pour arriver en Australie et remonter la côte Est vers Townsville. Cela représente 2000 miles de navigation. Un programme un peu chargé car on a aussi l'intention de se baigner, de plonger, de visiter, de se balader à pied, de faire des rencontres, de flemmarder ….

A quatre et malgré la forte chaleur, le bateau est vite nettoyé, rangé, vérifié, remis en état (changement pompe à eau de mer du moteur, rinçage du dessal etc). L'ancre en deux mois s'est tellement enfoncée que nous avons beaucoup de mal à la remonter et pensons un instant qu'elle s'est prise dans une chaîne ou autre.

La navigation dans les îles Fidji doit être abordée prudemment en raison des très nombreux récifs de corail souvent cartographiés de façon très approximative. Nous naviguons en nous aidant des photos satellites et de nos yeux en faisant en sorte d'avoir le soleil dans le dos. Prudence donc, surtout quand on voit l'épave d'un voilier couché sur un récif à 10 km de la côte...

Petite halte dans l'île de Mana dont l'accès au lagon se fait par un chenal étroit mais heureusement bien balisé. Un peu déçu car l'île est surtout occupée par un Resort, mais qu'il est bon de se retrouver au mouillage !.
Le besoin de remplir la cambuse nous pousse à mouiller devant Port Denarau (complexe touristique, marina, bars et hordes de touristes comme on n'en avait pas vus depuis longtemps) sur l'ïle de Viti Levu (l'île la plus importante des Fidji). A Nadi plusieurs supermarchés et surtout le marché pittoresque à l'accueil si souriant nous permettent de faire le plein de vivres.

Nous avons envie de découvrir l'intérieur de l'ile et de randonner,nous louons donc un taxi à la journée . En fait notre chauffeur ne connaît pas la route et le tour envisagé s'avère beaucoup plus long que prévu. D'abord des jardins (les Mélanaisiens sont avant tout des agriculteurs), puis des montagnes arides avec des petits villages dans les vallées qui laissent la place à des collines à la végétation luxuriante et enfin une magnifique descente sur Nadi. La balade à pied sur un des sommets rencontrés a été trop brève par manque de temps. Le tour s'est bien terminé grâce à l'application Map'sme sur notre smartphone qui permet à notre chauffeur de trouver sa route !.

Nous prenons le risque de faire nos formalités de sortie des Fidji sachant que nous pourrons être considérés comme des clandestins lors de notre visite des îles Yassawas …

Nous passons 4 jours dans ces îles de l'ouest des Fidji,visites aux chefs de village pour le Savu Savu, petite marche pour monter au sommet (les seuls sentiers existants mènent là où il y a des antennes permettant la connexion des téléphones portables), échanges avec les villageois (Noelle soigne le pied infecté d'une jeune femme, repas partagé à base de manioc, visite d'école maternelle superbement entretenue). Ces iles « profitent » de l'emploi que fournissent les Resorts installés sur certaines d'entre elles Resorts qui n'ont rien à voir à ceux luxueux de polynésie française.

Le 13 Septembre au revoir les Fidji, 4 jours de navigation pour rejoindre les Vanuatu : une navigation au cours de laquelle nos deux pêcheurs (Noelle et François) font de belles prises (un thon de 4kg, 1 wahou de 2kg et deux dorades coryphènes de 7kg chacune). Tout l'équipage est mobilisé pour sortir les poissons, les découper, les mettre en sachets sous vide et les cuisiner...). Le vent a été instable en direction et force, des éclairs, de la pluie. Puis le 19 septembre en fin de nuit nous apercevons l'ile de Futuma masse sombre triangulaire dans l'éclairage tamisé de la lune. Elle nous semble plus proche que ce que le GPS nous indique, par prudence nous nous en éloignons un peu et arrivons à Port Résolution sur l'île de Tana aux Vanuatu dans la matinée.
Les Vanuatu ex Nouvelles Hébrides sont indépendantes depuis 1980 et étaient gérées auparavant par un condominium franco-britannique. C'est toujours un plaisir réciproque de pouvoir échanger en français avec quelques uns.

L'île de Tana est le premier coup de cœur de cette navigation.
D'abord par ce mouillage bien abrité et dominé par le volcan Yasur dont nous pouvons voir la fumée menaçante s'élever dans le ciel en prenant, la nuit, des reflets rouges.
Ensuite par ce village très agréable : un petit paradis, allées ombragées, luxuriance de la végétation, habitat très sommaire toits en palmes, murs en tôle ou pandanus tressé. Nous gardons à l'esprit que ce paradis peut se transformer en enfer quand les ouragans fréquents ravagent ces îles, détruisant habitations et jardins, affamant et isolant complètement les villageois.
Enfin et surtout par cette population accueillante, curieuse mais jamais envieuse, prête à partager repas et récolte du jardin. Certes les gens ne sont pas aussi souriants et joviaux qu'en Polynésie, sans doute en raison de la précarité de leur conditions de vie, mais n'en sont pas moins attachants.
Nous rencontrons essentiellement deux familles : Caroline et Johnson d'une part avec qui nous partageons un repas (Lentilles, Laplak à la banane, quiche et gateau), de bons moments de discussion et même la messe chez les mormons ! et Nelly et Patrick d'autre part chez qui François et moi réparons la débroussailleuse (depuis les Marquises la débroussailleuse est omniprésente permettant de dégager les habitations de la végétation envahissante) pendant que Noelle et France préparent avec Nelly le Laplak au manioc cuit sur les pierres de lave chaudes.
Tana c'est aussi le volcan Yasur dont la visite (un peu trop aménagée à notre goût) nous permet d'admirer à la nuit le spectacle grandiose de deux cratères en activité qui par explosions régulières lancent des jets de pierre de lave et de fumées ... Nous nous tenons à quelques mètres seulement.(Un regret : Ce spectacle n'est pas à la portée (financière) des populations villageoises qui vivent au pied de ce volcan...).

Notre programme de navigation ne nous permet pas de rester trop longtemps et quittons à regret le village de Port Résolution en gardant dans nos cœurs l'émotion de la rencontre avec ces villageois et en leur souhaitant peu de cyclones pour l'avenir...

Notes du livre de bord le mardi 25 Septembre à 1h27 du matin : « Magnifique clair de lune, un temps idéal pour cette traversée » qui nous mène à Lifou une île de Loyauté en Nouvelle Calédonie. Pendant que François règle le cap au demi degré près Noëlle et France font des merveilles au fourneau ; Thon (pêché dans la matinée) aux oignons et tomates accompagné de riz, flan à la noix de coco, gâteau à la banane...

Je n'étais pas très enthousiaste à l'idée de faire escale en Nouvelle Calédonie, j'appréhendais les tensions entre communautés surtout à quelques semaines du référendum sur l'indépendance mais nous devons récupérer un canot de survie à Nouméa car le dernier avait rendu l'âme aux Fidji.
Aucun regret car la Nouvelle Calédonie est le deuxième coup de cœur de cette navigation. En effet nous nous sommes régalés avec les récifs de coraux que ce soit en plongée ou en apnée. Les fonds marins et en particulier les coraux de NC sont les plus beaux (par la vitalité, la densité et la variété de forme et de couleur) que nous avons vus au cours de notre voyage. Bien que l'eau soit bien plus fraîche que ce à quoi l'on s'était habitué, nous passons des heures à jouer aux poissons et à se faufiler parmi les cornes de cerf à admirer sans se lasser les poissons clown qui jouent à cache cache dans les anémones, ....
La nouvelle Calédonie c'est aussi deux peuples qui essayent de vivre ensemble mais n'y arrivent pas toujours, d'un côté une volonté d'indépendance et de défense de la culture héritée des ancêtres de l'autre la défense d'acquis économiques.
En ces jours qui précèdent un référendum dont le résultat est quasiment acquis d'avance, les deux communautés s'observent : côté kanak c'est plus démonstratif ,les drapeaux sont partout affichés : sur les arbres, les maisons, les voitures les poteaux électriques , côté caldoche c'est plus l'inquiétude cachée...
Nous visitons l'île de Lifou, Grande Terre et l'île des Pins.
Lifou est une île basse, pas très spectaculaire peuplée essentiellement de kanaks, accueil agréable, ambiance calme des petites îles et de très jolis jardins de corail.
De Lifou à Grande terre, navigation pas très drôle au départ face au vent, au courant et à la mer !! Ensuite avec l'entrée dans le lagon cela devient plus ludique et trouvons un beau mouillage sauvage (Anse Magic) pour se remettre de la nuit agitée
Avant d'arriver à Nouméa nous pêchons un poisson que nous identifions avec peine sur nos ouvrages comme un thon à tête de thazard. Dans la nuit François rêve que ce thon n'est pas bon à la consommation en raison de la ciguatera. Nous décidons donc de demander conseil aux poissonniers du marché avant de le déguster. Le verdict est unanime et formel :c'est un thon à dents de chien, ne surtout pas le manger. Comme quoi la prémonition de François nous a sauv é la mise !
A Nouméa nous récupérons le canot de survie, faisons le tour de l'île en voiture, dormons deux nuits dans les tribus de la côte NE en revenons chargés de courges ,taros et autres papayes (merci Bernadette), allons marcher dans le parc de la rivière bleue, snorkelons et plongeons à l'îlot Amédée au large de Nouméa : une pure merveille mais la vue des serpents  tricots rayés omniprésents nous glace d'effroi
La navigation pour l'ile des Pins est agréable une bonne partie se faisant dans le lagon. Le mouillage y est comme on les aime : 5 à 6 m d'eau sur un fond de sable le tout bien abrité du vent. On y aperçoit même des dugongs blancs (mammifères marins à grandes gueules leur permettant de brouter au fond de l'eau). Le lagon autour de l'île est magnifique qu'il soit vu depuis les sommets dominants ou vu de dessous en plongeant.
Nous devons partir bientôt pour l'Australie et retournons donc vers Grande Terre au mouillage à l'îlot Amédée : La prise de bouée a été acrobatique (perte d'une gaffe, première amarre cassée) en raison des creux d'un bon mètre et d'un vent violent dont lîlot ne nous abrite pas . La nuit sera agitée avec une autre amarre qui casse. Heureusement le corps mort a bien tenu d'autant plus que les récifs de corail ne sont pas loin derrière.

La météo nous annonce une bonne journée de vent puis un peu de calme pour cette traversée de 1000 miles (près de 2000 kms). En fait les calmes ont duré très longtemps et nous avons mis un peu plus de 9 jours à une moyenne de 4,3 nœuds (presque 8km/h) ce qui est très lent. Nous avons été patients n'utilisant le moteur que lorsque les voiles battent et la vitesse inférieure à 2,5 nœuds.
Heureusement que l'ambiance du bord est bonne, la pêche correcte sans être miraculeuse (un thon de près de 10kg, et beaucoup de casses), la nourriture abondante (car il faut vider les réserves de frais avant d'arriver en Australie).
Trois jours avant d'arriver nous sommes tentés par un petit détour pour voir une petite île perdue en mer : Cato Island . En y arrivant nous apercevons une baleine, puis nous nous approchons mais ne mouillons pas car trop de corail. L'île est plate, couverte de milliers d'oiseaux qui interdisent tout débarquement, une belle épave de chalutier échoué sur l'île nous rappelle que cette mer de corail est dangereuse (surtout à l'époque où le GPS n'existait pas). La mer est extrêmement claire : nous pouvons apercevoir le corail alors que le sondeur donne une profondeur de 22 m.
Après quelques ronds dans l'eau devant cette île nous la laissons à sa solitude et reprenons notre route.
France et François passent une demi journée à nettoyer les semelles de nos chaussures de marche pour éviter des problèmes avec le bio-sécurité à l'entrée en Australie.
Le jeudi 25 octobre à 0h45 nous espérions apercevoir le phare Hixson Cay qui pour nous matérialiserait la fameuse barrière de corail. Mais non il n'a pas l'air de fonctionner.
Nous remontons alors plein nord sur le bord d'un chenal entre la côte et la grande barrière. Et arrivons le samedi 27 dans la marina de Mackay.
Nous avons alors à bord la visite de l'agent de la bio-sécurité qui recherche à la loupe les petites bêtes dans les boiseries,inspecte toutes les réserves de nourritures et le frigidaire. Il embarque deux œufs, des petits-salés, du laurier et du thym, un épi de maïs(cuit sous vide) , et nous laisse une facture de 300 euros ! Merci !
Puis c'est la visite de la douane et de l'immigration avec contrôle de la pharmacie du bord (tout est inspecté : les comprimés de doliprane codéiné sont comptés et ceux d''Atarax confisqués).Encore merci, tout se passe bien et dans la cordialité.
Nous voilà enfin en règle sur le sol Australien. Nous apprécions d'être arrivés jusque là, de boire des bières pression, la décontraction des gens en vacances, mais ne sommes pas enthousiasmés ni par cette ville de bord de côte ni par le côté américain du way of life !
En une petite semaine de cabotage nous remontons vers le nord en passant par les Whitesunday Islands : petites îles montagneuse offrant de très nombreux mouillages. Seuls points noirs : les crocodiles de mer, les requins et des méduses qui peuvent entraîner le coma (beaucoup de plage d'ailleurs sont interdites à la baignade en dehors de zones sécurisées par des filets). Autant dire que nous nous baignons avec prudence. Sinon la navigation y est plaisante et les mouillages sauvages et souvent solitaires.
Le 4 novembre nous arrivons à Townsville au chantier Rosshaven notre destination finale pour cette année. Le 5 le bateau est sorti de l'eau , mis sur des étais, désarmé, rangé, nettoyé, bricolé, bichonné (merci à France et François pour le nettoyage de tous les winch, l'entretien de tous les ridoirs etc …) enfin tout prêt pour passer la saison cyclonique et nous attendre 4 mois …


A suivre ….

Pour les voileux
Pour les pêcheurs prévoir du gros fils, des hameçons et des leurres de rechange. Ici c'est du gros et cela casse souvent...
Fidji
Pour la navigation nous avons utilisé l'application pour tablettes Android (je ne sais pas pour iOS) Atlas of Fiji for mariners : cette application de navigation avec les photos satellites fonctionne hors connexion réseau.
Mana : chenal très étroit, mais bien balisé avec des latérales. Mouillage : 17°40.67S 177°06.37 E 12m de fond
Port Denarau : mouillage 17°40.45S 177°23.234E 6m de fond. Ponton pour annexe dans la marina (sur la droite).
Waya : mouillage 17°19.48S 177°07.91E (le chef Jim semble trè intéressé par l'argent). (promenade aux antennes, visite de l'école)
Mouillage devant le Resort OCTOPUS:Nous pensions aller à Nalauki Bay, mais la houle entrait trop dans la baie et avons préféré mouiller devant le petit resort Octopus : Pos 17°16.56S 177°06.20 12m de fond. Petite balade au village, nous offrons le kawa, visite de l'école maternelle, repas de manioc au village..

Vanuatu
Le manque de temps ne nous permet qu'un arrêt à Port Resolution sur l'ile de Tana. Nous avions pris contact avec les autorités leur demandant l'autorisation de faire escale à Port Resolution avant de faire la clearance à Port Vila. Ils nous ont dit que l'on pourrait faire la clearance d'entrée à Port Resolution. En fait nous n'avons vu aucune autorité et fait aucune clearance.
Tana-Port Resolution : mouillage 19°31.49S 169°29.72E 5m de fond. Attention au corail en approchant de la côte en annexe !
Nous avons beaucoup aimé, visite du volcan et surtout villageois.

Nouvelle Calédonie
Des Vanuatu nous sommes allés à Lifou ce qui est « illégal » . L'entrée devant se faire à Nouméa. Le mieux est d'appeler au téléphone l'immigration (243221) pour leur dire qu'on est à Lifou et quand on pense arriver à Nouméa.
Lifou : mouillage bien abrité 20°55.28S 167°04.83E 15 m de fond. Mouillage un peu loin du village (mais le stop marche super bien). Snorkeling à ne pas manquer : Baie de Jinek et baie de Jokin (ne pas y aller quand il y a un bateau de croisière.

Grande Terre :
Anse Magic : Très joli mouillage dans une anse bien abritée, quelques bouées solides : 22°22.90S 166°54.84E. Balade à pied jusqu'au phare du cap N'Dua par sentier bien fléché.
Marina de Port Moselle à Nouméa : au standard européen, nous avons eu la chance d'avoir une place très rapidement. Possibilité d'avoir du gas oil détaxé quand on a sa clearance de sortie. On est directement en ville. On recommande le musée de nouvelle Calédonie pas loin et pas cher, superbes chambranles, flèches fétières, masques...
Ilot Amédée : mouillage sur bouée, un peu l'enfer quand le vent est à l'E, NE. 22°28.57S 166°27.82E
L'Ile des Pins : Baie de Kuto mouillage 22°39.49S 1667°26.31E 6,5 m de fond. Très beau site, une quinzaine de bateaux. Snorkeling décevant près de l’île Bayonaise. Rayon vert au coucher du soleil, jolie vue depuis le mont Nga (à pied depuis le mouillage. Tour de l'ïle en voiture (piscine naturelle, grotte hortense..) plongée avec un club ++

Traversée vers l'Australie :
Avant de partir pour l'Australie il faut avoir pris un visa (sur internet) pour l'équipage et prévenir les autorités de la date et du lieu d'arrivée. Voir le site noonsite.com
Nous avons manqué de vent, pourtant 3 semaines avant de bons créneaux nous auraient permis de traverser en 6 jours alors que nous avons mi presque dix jours.
De l'îlot Amédée nous sommes sortis par la passe de Boulari.
Nous avons essayé un stop à Cato Island, mais n'avons pas osé mouiller en raison du corail. L'île est couverte d'oiseaux.
Nous rencontrons pas mal de cargos (finis les quarts tranquilles!).
La navigation entre la côte et la barrière de corail ne pose pas de problème. On navigue souvent à la limite des rails des cargos.

Australie :
Pour ne pas arriver de nuit à Mackay nous avons fait un stop de quelques heures à Double Island (Pos 21°22S 149°49E). 7m de fond à marée basse (autant de marnage) de corail. A l'arrivée l'immigration m'a demandé si nous avions fait des stops avant d'arriver, j'ai dit oui. Ici il faut éviter de mentir surtout qu'avec l'AIS tout le monde peut savoir notre route.

Mackay : Arrivée au poste essence en attendant les autorités. Inspection boiseries, frigidaire, placard … Saisie de la nourriture fraîche. Bonne ambiance, puis immigration et douane.. (300 Euros de frais).
Marina confortable, bar restos sur le port, bus pour aller en ville faire les courses. Environnement bof, bof.

Navigation entre Mackay et Townsville (Whitesunday Islands) beaucoup de mouillages possibles, bien abrités, fonds de sable, très souvent sauvages
Brampton Island :
Mouillage 20°49S 149°15E 7m de fond sable balade à pied.
Lindeman Island (Boat port):
Mouillage 20°26S 149°01E
Hook Island :
Prise de bouée à Stone Haven Anchor:20°05S 148°54E. De beaux voiliers charter viennent mouiller. Snorkeling (attention aux méduses et requins) Une personne en charter s'est fait manger une jambe quelques jours après notre passage. Tout le monde se baigne avec des combinaisons pour se protéger des méduses.
Accostage en annexe difficile en raison du corail et des marées.
Bowling Green bay : Mouillage 19°21.42S 147°21.32E par 6m de fond sable. Pas terrible le mouillage : on est loin de la côte très basse : donc du vent et des vagues. C'est plus un mouillage d'attente qu'un mouillage de plaisir.
Townsville : Rosshaven :
Entrée du port du chantier par chenal étroit et pas très profond (éviter la basse mer). Petit quai en attente de sortie de l'eau. Bon travellift. Pas de plongeur pour vérifier le positionnement des sangles.
Chantier à 20mn à pied du centre ville.
L'immigration est venue nous voir sur le chantier prévenue par les autorités de Mackay. Ici on est suivi à la trace !


Les photos sont de France, François, Noelle et Daniel
Malolobay, là où le bateau nous attend : on remarque les récifs de corail grands dangers de la navigation aux Fidji
Les nouveaux équipiers en pleine forme !
Concombres de mer au marché de Nadi





Le kawa au marché

Jolie présentation de piments

France au temple hindou de Nadi

Dans les montagnes au dessus de Nadi



Les fougères arborescentes



Savu Savu à Waya

Avec les femmes de Waya



Les hommes en jupe de retour du Savu Savu

Un calamar échoué sur le bateau

Nawalaki Bay

Tissage de tapis en pandanus

Repas de manioc


Les écoles des Fidji sont très bien entretenues


Abus de kawa ?


L'anniversaire de François


Au revoir les Fidji, en route pour les Vanuatu

Une des dorades coryphènes

Découpage et mise en sachet des poissons

Arrivée à Tanna aux Vanuatu





Patrick vient nous demander de l'aide pour sa … débroussailleuse!

Statue en bois de fougère




Le mouillage de Port Resolution

Nelly dans son jardin

Réparation de la débroussailleuse



Crosse de fougères







Morgane à Port Resolution



Caroline et son dernier né

La cuisine chez Caroline




Au pied du volcan Yasur



En début de nuit au sommet de Yasur



Les enfants s'amusent aux osselets

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A la messe chez les mormons
En route pour la Nouvelle Calédonie, 
un œil sur le speedo François règle au milimètre l'écoute de génois.
En arrivant à Lifou (Nouvelle Calédonie)


Au marché de Lifou, les vendeuse sont plus intéressée par la loto que par les clients!

En attendant le référendum sur l'indépendance.

Edmond un sculpteur sur bois



Danseurs kanak de Lifou




Cycas


Dans le phare de lîlot Amédée

Le tricot rayé

Morgane vu du drone à l'anse Magique

Le vieux mérou
Danseuse espagnole

les bénitiers 

Le poisson scorpion

Le poisson clown gardien de l'anémone

Le fameux poisson dent de chien à ne pas manger




Plantes carnivores :les Népanthes










Bonne Anseur sur Grande Terre

Le gîte du GR ou nous avons dormi; mur et  isolation en écorce de Niaouli



Rocher mythique : La poule cote NE de Grande Terre



Cap à l'Ouset vers l'Australie

Peu de vent pour cette traversée
On n'oublie pas de se nourrir

Chacun ses occupations

Mise sous vide de la pêche
En prévision des contrôles de biosecurity F&F nettoient les semelles des chaussures de marche




Arrivés en AustralieF&F avec le bateau au quai à Mackay



Morgane se repose à Townville en attendant de nouvelles aventures