De Malololay (Fidji) à Townsville
(Australie) Septembre-Octobre 2018
Deux coups de cœur ; Port
Résolution et les fonds marins de Nouvelle Calédonie
Après notre intermède estival en
France, nous accueillons à bord France et François, que nous
avions rencontrés aux Canaries et au Cap Vert lors de leur tour
d'Atlantique sur leur RM Meggy 2.
Nous naviguerons à quatre pour cette
dernière étape de la traversée du Pacifique.
Au programme de cette navigation :
cabotage dans les îles Mamanuca et Yassawa des Fidji, puis
traversée vers les îles Vanuatu, ensuite la Nouvelle Calédonie et
enfin la traversée pour arriver en Australie et remonter la côte
Est vers Townsville. Cela représente 2000 miles de navigation. Un
programme un peu chargé car on a aussi l'intention de se baigner, de
plonger, de visiter, de se balader à pied, de faire des rencontres,
de flemmarder ….
A quatre et malgré la forte chaleur,
le bateau est vite nettoyé, rangé, vérifié, remis en état
(changement pompe à eau de mer du moteur, rinçage du dessal etc).
L'ancre en deux mois s'est tellement enfoncée que nous avons
beaucoup de mal à la remonter et pensons un instant qu'elle s'est
prise dans une chaîne ou autre.
La navigation dans les îles Fidji doit
être abordée prudemment en raison des très nombreux récifs de
corail souvent cartographiés de façon très approximative. Nous
naviguons en nous aidant des photos satellites et de nos yeux en
faisant en sorte d'avoir le soleil dans le dos. Prudence donc,
surtout quand on voit l'épave d'un voilier couché sur un récif à
10 km de la côte...
Petite halte dans l'île de Mana dont
l'accès au lagon se fait par un chenal étroit mais heureusement
bien balisé. Un peu déçu car l'île est surtout occupée par un
Resort, mais qu'il est bon de se retrouver au mouillage !.
Le besoin de remplir la cambuse nous
pousse à mouiller devant Port Denarau (complexe touristique, marina,
bars et hordes de touristes comme on n'en avait pas vus depuis
longtemps) sur l'ïle de Viti Levu (l'île la plus importante des
Fidji). A Nadi plusieurs supermarchés et surtout le marché
pittoresque à l'accueil si souriant nous permettent de faire le
plein de vivres.
Nous avons envie de découvrir
l'intérieur de l'ile et de randonner,nous louons donc un taxi à la
journée . En fait notre chauffeur ne connaît pas la route et le
tour envisagé s'avère beaucoup plus long que prévu. D'abord des
jardins (les Mélanaisiens sont avant tout des agriculteurs), puis
des montagnes arides avec des petits villages dans les vallées qui
laissent la place à des collines à la végétation luxuriante et
enfin une magnifique descente sur Nadi. La balade à pied sur un des
sommets rencontrés a été trop brève par manque de temps. Le tour
s'est bien terminé grâce à l'application Map'sme sur notre
smartphone qui permet à notre chauffeur de trouver sa route !.
Nous prenons le risque de faire nos
formalités de sortie des Fidji sachant que nous pourrons être
considérés comme des clandestins lors de notre visite des îles
Yassawas …
Nous passons 4 jours dans ces îles de
l'ouest des Fidji,visites aux chefs de village pour le Savu Savu,
petite marche pour monter au sommet (les seuls sentiers existants
mènent là où il y a des antennes permettant la connexion des
téléphones portables), échanges avec les villageois (Noelle
soigne le pied infecté d'une jeune femme, repas partagé à base de
manioc, visite d'école maternelle superbement entretenue). Ces iles
« profitent » de l'emploi que fournissent les Resorts
installés sur certaines d'entre elles Resorts qui n'ont rien à voir
à ceux luxueux de polynésie française.
Le 13 Septembre au revoir les Fidji, 4
jours de navigation pour rejoindre les Vanuatu : une navigation
au cours de laquelle nos deux pêcheurs (Noelle et François) font
de belles prises (un thon de 4kg, 1 wahou de 2kg et deux dorades
coryphènes de 7kg chacune). Tout l'équipage est mobilisé pour
sortir les poissons, les découper, les mettre en sachets sous vide
et les cuisiner...). Le vent a été instable en direction et force,
des éclairs, de la pluie. Puis le 19 septembre en fin de nuit nous
apercevons l'ile de Futuma masse sombre triangulaire dans l'éclairage
tamisé de la lune. Elle nous semble plus proche que ce que le GPS
nous indique, par prudence nous nous en éloignons un peu et arrivons
à Port Résolution sur l'île de Tana aux Vanuatu dans la matinée.
Les Vanuatu ex Nouvelles Hébrides sont
indépendantes depuis 1980 et étaient gérées auparavant par un
condominium franco-britannique. C'est toujours un plaisir réciproque
de pouvoir échanger en français avec quelques uns.
L'île de Tana est le premier coup de
cœur de cette navigation.
D'abord par ce mouillage bien abrité
et dominé par le volcan Yasur dont nous pouvons voir la fumée
menaçante s'élever dans le ciel en prenant, la nuit, des reflets
rouges.
Ensuite par ce village très agréable :
un petit paradis, allées ombragées, luxuriance de la végétation,
habitat très sommaire toits en palmes, murs en tôle ou pandanus
tressé. Nous gardons à l'esprit que ce paradis peut se transformer
en enfer quand les ouragans fréquents ravagent ces îles, détruisant
habitations et jardins, affamant et isolant complètement les
villageois.
Enfin et surtout par cette population
accueillante, curieuse mais jamais envieuse, prête à partager repas
et récolte du jardin. Certes les gens ne sont pas aussi souriants et
joviaux qu'en Polynésie, sans doute en raison de la précarité de
leur conditions de vie, mais n'en sont pas moins attachants.
Nous rencontrons essentiellement deux
familles : Caroline et Johnson d'une part avec qui nous
partageons un repas (Lentilles, Laplak à la banane, quiche et
gateau), de bons moments de discussion et même la messe chez les
mormons ! et Nelly et Patrick d'autre part chez qui François
et moi réparons la débroussailleuse (depuis les Marquises la
débroussailleuse est omniprésente permettant de dégager les
habitations de la végétation envahissante) pendant que Noelle et
France préparent avec Nelly le Laplak au manioc cuit sur les pierres
de lave chaudes.
Tana c'est aussi le volcan Yasur dont
la visite (un peu trop aménagée à notre goût) nous permet
d'admirer à la nuit le spectacle grandiose de deux cratères en
activité qui par explosions régulières lancent des jets de pierre
de lave et de fumées ... Nous nous tenons à quelques mètres
seulement.(Un regret : Ce spectacle n'est pas à la portée
(financière) des populations villageoises qui vivent au pied de ce
volcan...).
Notre programme de navigation ne nous
permet pas de rester trop longtemps et quittons à regret le village
de Port Résolution en gardant dans nos cœurs l'émotion de la
rencontre avec ces villageois et en leur souhaitant peu de cyclones
pour l'avenir...
Notes du livre de bord le mardi 25
Septembre à 1h27 du matin : « Magnifique clair de lune,
un temps idéal pour cette traversée » qui nous mène à Lifou
une île de Loyauté en Nouvelle Calédonie. Pendant que François
règle le cap au demi degré près Noëlle et France font des
merveilles au fourneau ; Thon (pêché dans la matinée) aux
oignons et tomates accompagné de riz, flan à la noix de coco,
gâteau à la banane...
Je n'étais pas très enthousiaste à
l'idée de faire escale en Nouvelle Calédonie, j'appréhendais les
tensions entre communautés surtout à quelques semaines du
référendum sur l'indépendance mais nous devons récupérer un
canot de survie à Nouméa car le dernier avait rendu l'âme aux
Fidji.
Aucun regret car la Nouvelle Calédonie
est le deuxième coup de cœur de cette navigation. En effet nous
nous sommes régalés avec les récifs de coraux que ce soit en
plongée ou en apnée. Les fonds marins et en particulier les coraux
de NC sont les plus beaux (par la vitalité, la densité et la
variété de forme et de couleur) que nous avons vus au cours de
notre voyage. Bien que l'eau soit bien plus fraîche que ce à quoi
l'on s'était habitué, nous passons des heures à jouer aux poissons
et à se faufiler parmi les cornes de cerf à admirer sans se lasser
les poissons clown qui jouent à cache cache dans les anémones, ....
La nouvelle Calédonie c'est aussi deux
peuples qui essayent de vivre ensemble mais n'y arrivent pas
toujours, d'un côté une volonté d'indépendance et de défense de
la culture héritée des ancêtres de l'autre la défense d'acquis
économiques.
En ces jours qui précèdent un
référendum dont le résultat est quasiment acquis d'avance, les
deux communautés s'observent : côté kanak c'est plus
démonstratif ,les drapeaux sont partout affichés : sur les
arbres, les maisons, les voitures les poteaux électriques , côté
caldoche c'est plus l'inquiétude cachée...
Nous visitons l'île de Lifou, Grande
Terre et l'île des Pins.
Lifou est une île basse, pas très
spectaculaire peuplée essentiellement de kanaks, accueil agréable,
ambiance calme des petites îles et de très jolis jardins de corail.
De Lifou à Grande terre, navigation
pas très drôle au départ face au vent, au courant et à la mer !!
Ensuite avec l'entrée dans le lagon cela devient plus ludique et
trouvons un beau mouillage sauvage (Anse Magic) pour se remettre de
la nuit agitée
Avant d'arriver à Nouméa nous pêchons
un poisson que nous identifions avec peine sur nos ouvrages comme un
thon à tête de thazard. Dans la nuit François rêve que ce thon
n'est pas bon à la consommation en raison de la ciguatera. Nous
décidons donc de demander conseil aux poissonniers du marché avant
de le déguster. Le verdict est unanime et formel :c'est un thon
à dents de chien, ne surtout pas le manger. Comme quoi la
prémonition de François nous a sauv é la mise !
A Nouméa nous récupérons le canot de
survie, faisons le tour de l'île en voiture, dormons deux nuits
dans les tribus de la côte NE en revenons chargés de courges ,taros
et autres papayes (merci Bernadette), allons marcher dans le parc de
la rivière bleue, snorkelons et plongeons à l'îlot Amédée au
large de Nouméa : une pure merveille mais la vue des serpents
tricots rayés omniprésents nous glace d'effroi
La navigation pour l'ile des Pins est
agréable une bonne partie se faisant dans le lagon. Le mouillage y
est comme on les aime : 5 à 6 m d'eau sur un fond de sable le
tout bien abrité du vent. On y aperçoit même des dugongs blancs
(mammifères marins à grandes gueules leur permettant de brouter au
fond de l'eau). Le lagon autour de l'île est magnifique qu'il soit
vu depuis les sommets dominants ou vu de dessous en plongeant.
Nous devons partir bientôt pour
l'Australie et retournons donc vers Grande Terre au mouillage à
l'îlot Amédée : La prise de bouée a été acrobatique (perte
d'une gaffe, première amarre cassée) en raison des creux d'un bon
mètre et d'un vent violent dont lîlot ne nous abrite pas . La nuit
sera agitée avec une autre amarre qui casse. Heureusement le corps
mort a bien tenu d'autant plus que les récifs de corail ne sont pas
loin derrière.
La météo nous annonce une bonne
journée de vent puis un peu de calme pour cette traversée de 1000
miles (près de 2000 kms). En fait les calmes ont duré très
longtemps et nous avons mis un peu plus de 9 jours à une moyenne de
4,3 nœuds (presque 8km/h) ce qui est très lent. Nous avons été
patients n'utilisant le moteur que lorsque les voiles battent et la
vitesse inférieure à 2,5 nœuds.
Heureusement que l'ambiance du bord est
bonne, la pêche correcte sans être miraculeuse (un thon de près de
10kg, et beaucoup de casses), la nourriture abondante (car il faut
vider les réserves de frais avant d'arriver en Australie).
Trois jours avant d'arriver nous sommes
tentés par un petit détour pour voir une petite île perdue en
mer : Cato Island . En y arrivant nous apercevons une baleine,
puis nous nous approchons mais ne mouillons pas car trop de corail.
L'île est plate, couverte de milliers d'oiseaux qui interdisent
tout débarquement, une belle épave de chalutier échoué sur l'île
nous rappelle que cette mer de corail est dangereuse (surtout à
l'époque où le GPS n'existait pas). La mer est extrêmement
claire : nous pouvons apercevoir le corail alors que le sondeur
donne une profondeur de 22 m.
Après quelques ronds dans l'eau devant
cette île nous la laissons à sa solitude et reprenons notre route.
France et François passent une demi
journée à nettoyer les semelles de nos chaussures de marche pour
éviter des problèmes avec le bio-sécurité à l'entrée en
Australie.
Le jeudi 25 octobre à 0h45 nous
espérions apercevoir le phare Hixson Cay qui pour nous
matérialiserait la fameuse barrière de corail. Mais non il n'a pas
l'air de fonctionner.
Nous remontons alors plein nord sur le
bord d'un chenal entre la côte et la grande barrière. Et arrivons
le samedi 27 dans la marina de Mackay.
Nous avons alors à bord la visite de
l'agent de la bio-sécurité qui recherche à la loupe les petites
bêtes dans les boiseries,inspecte toutes les réserves de
nourritures et le frigidaire. Il embarque deux œufs, des
petits-salés, du laurier et du thym, un épi de maïs(cuit sous
vide) , et nous laisse une facture de 300 euros ! Merci !
Puis c'est la visite de la douane et de
l'immigration avec contrôle de la pharmacie du bord (tout est
inspecté : les comprimés de doliprane codéiné sont comptés
et ceux d''Atarax confisqués).Encore merci, tout se passe bien et
dans la cordialité.
Nous voilà enfin en règle sur le sol
Australien. Nous apprécions d'être arrivés jusque là, de boire
des bières pression, la décontraction des gens en vacances, mais ne
sommes pas enthousiasmés ni par cette ville de bord de côte ni par
le côté américain du way of life !
En une petite semaine de cabotage nous
remontons vers le nord en passant par les Whitesunday Islands :
petites îles montagneuse offrant de très nombreux mouillages. Seuls
points noirs : les crocodiles de mer, les requins et des méduses
qui peuvent entraîner le coma (beaucoup de plage d'ailleurs sont
interdites à la baignade en dehors de zones sécurisées par des
filets). Autant dire que nous nous baignons avec prudence. Sinon la
navigation y est plaisante et les mouillages sauvages et souvent
solitaires.
Le 4 novembre nous arrivons à
Townsville au chantier Rosshaven notre destination finale pour cette
année. Le 5 le bateau est sorti de l'eau , mis sur des étais,
désarmé, rangé, nettoyé, bricolé, bichonné (merci à France et
François pour le nettoyage de tous les winch, l'entretien de tous
les ridoirs etc …) enfin tout
prêt pour passer la saison cyclonique et nous attendre 4 mois …
A suivre ….
Pour les voileux
Pour les pêcheurs prévoir du gros fils, des hameçons et des
leurres de rechange. Ici c'est du gros et cela casse souvent...
Fidji
Pour la navigation nous avons utilisé
l'application pour tablettes Android (je ne sais pas pour iOS) Atlas
of Fiji for mariners : cette application de navigation avec
les photos satellites fonctionne hors connexion réseau.
Mana : chenal très étroit,
mais bien balisé avec des latérales. Mouillage : 17°40.67S
177°06.37 E 12m de fond
Port Denarau :
mouillage 17°40.45S 177°23.234E 6m de fond. Ponton pour annexe dans
la marina (sur la droite).
Waya :
mouillage 17°19.48S 177°07.91E (le chef Jim semble trè intéressé
par l'argent). (promenade aux antennes, visite de l'école)
Mouillage devant le Resort
OCTOPUS:Nous pensions aller à
Nalauki Bay, mais la houle entrait trop dans la baie et avons préféré
mouiller devant le petit resort Octopus : Pos 17°16.56S
177°06.20 12m de fond. Petite balade au village, nous offrons le
kawa, visite de l'école maternelle, repas de manioc au village..
Vanuatu
Le manque de temps
ne nous permet qu'un arrêt à Port Resolution sur l'ile de Tana.
Nous avions pris contact avec les autorités leur demandant
l'autorisation de faire escale à Port Resolution avant de faire la
clearance à Port Vila. Ils nous ont dit que l'on pourrait faire la
clearance d'entrée à Port Resolution. En fait nous n'avons vu
aucune autorité et fait aucune clearance.
Tana-Port Resolution :
mouillage 19°31.49S 169°29.72E 5m de fond. Attention au corail en
approchant de la côte en annexe !
Nous avons
beaucoup aimé, visite du volcan et surtout villageois.
Nouvelle Calédonie
Des Vanuatu nous sommes allés à Lifou
ce qui est « illégal » . L'entrée devant se faire à
Nouméa. Le mieux est d'appeler au téléphone l'immigration (243221)
pour leur dire qu'on est à Lifou et quand on pense arriver à
Nouméa.
Lifou : mouillage bien
abrité 20°55.28S 167°04.83E 15 m de fond. Mouillage un peu loin du
village (mais le stop marche super bien). Snorkeling à ne pas
manquer : Baie de Jinek et baie de Jokin (ne pas y aller quand
il y a un bateau de croisière.
Grande Terre :
Anse Magic : Très joli
mouillage dans une anse bien abritée, quelques bouées solides :
22°22.90S 166°54.84E. Balade à pied jusqu'au phare du cap N'Dua
par sentier bien fléché.
Marina de Port Moselle à Nouméa :
au standard européen, nous avons eu la chance d'avoir une place très
rapidement. Possibilité d'avoir du gas oil détaxé quand on a sa
clearance de sortie. On est directement en ville. On recommande le
musée de nouvelle Calédonie pas loin et pas cher, superbes
chambranles, flèches fétières, masques...
Ilot Amédée : mouillage
sur bouée, un peu l'enfer quand le vent est à l'E, NE. 22°28.57S
166°27.82E
L'Ile des Pins : Baie de
Kuto mouillage 22°39.49S 1667°26.31E 6,5 m de fond. Très beau
site, une quinzaine de bateaux. Snorkeling décevant près de l’île
Bayonaise. Rayon vert au coucher du soleil, jolie vue depuis le
mont Nga (à pied depuis le mouillage. Tour de l'ïle en voiture
(piscine naturelle, grotte hortense..) plongée avec un club ++
Traversée vers l'Australie :
Avant de partir pour l'Australie il
faut avoir pris un visa (sur internet) pour l'équipage et prévenir
les autorités de la date et du lieu d'arrivée. Voir le site
noonsite.com
Nous avons manqué de vent, pourtant 3
semaines avant de bons créneaux nous auraient permis de traverser en
6 jours alors que nous avons mi presque dix jours.
De l'îlot Amédée nous sommes sortis
par la passe de Boulari.
Nous avons essayé un stop à Cato
Island, mais n'avons pas osé mouiller en raison du corail. L'île
est couverte d'oiseaux.
Nous rencontrons pas mal de cargos
(finis les quarts tranquilles!).
La navigation entre la côte et la
barrière de corail ne pose pas de problème. On navigue souvent à
la limite des rails des cargos.
Australie :
Pour ne pas arriver de nuit à Mackay
nous avons fait un stop de quelques heures à Double Island (Pos
21°22S 149°49E). 7m de fond à marée basse (autant de marnage) de
corail. A l'arrivée l'immigration m'a demandé si nous avions fait
des stops avant d'arriver, j'ai dit oui. Ici il faut éviter de
mentir surtout qu'avec l'AIS tout le monde peut savoir notre route.
Mackay : Arrivée au poste
essence en attendant les autorités. Inspection boiseries,
frigidaire, placard … Saisie de la nourriture fraîche. Bonne
ambiance, puis immigration et douane.. (300 Euros de frais).
Marina confortable, bar restos sur le
port, bus pour aller en ville faire les courses. Environnement bof,
bof.
Navigation entre Mackay et Townsville
(Whitesunday Islands) beaucoup de mouillages possibles, bien abrités,
fonds de sable, très souvent sauvages
Brampton Island :
Mouillage
20°49S 149°15E 7m de fond sable balade à pied.
Lindeman Island (Boat
port):
Mouillage
20°26S 149°01E
Hook Island :
Prise de bouée à Stone Haven
Anchor:20°05S 148°54E. De beaux voiliers charter viennent mouiller.
Snorkeling (attention aux méduses et requins) Une personne en
charter s'est fait manger une jambe quelques jours après notre
passage. Tout le monde se baigne avec des combinaisons pour se
protéger des méduses.
Accostage en annexe difficile en raison
du corail et des marées.
Bowling Green bay :
Mouillage 19°21.42S 147°21.32E par 6m de fond sable. Pas terrible
le mouillage : on est loin de la côte très basse : donc
du vent et des vagues. C'est plus un mouillage d'attente qu'un
mouillage de plaisir.
Townsville : Rosshaven :
Entrée du port du chantier par chenal
étroit et pas très profond (éviter la basse mer). Petit quai en
attente de sortie de l'eau. Bon travellift. Pas de plongeur pour
vérifier le positionnement des sangles.
Chantier à 20mn à pied du centre
ville.
L'immigration est venue nous voir sur
le chantier prévenue par les autorités de Mackay. Ici on est suivi
à la trace !
Les photos sont de France, François, Noelle et Daniel
Malolobay, là où le bateau nous attend : on remarque les récifs de corail grands dangers de la navigation aux Fidji |
Les nouveaux équipiers en pleine forme ! |
Concombres de mer au marché de Nadi |
Le kawa au marché |
Jolie présentation de piments |
France au temple hindou de Nadi |
Dans les montagnes au dessus de Nadi |
Les fougères arborescentes |
Savu Savu à Waya |
Avec les femmes de Waya |
Les hommes en jupe de retour du Savu Savu |
Un calamar échoué sur le bateau |
Nawalaki Bay |
Tissage de tapis en pandanus |
Repas de manioc |
Les écoles des Fidji sont très bien entretenues |
Abus de kawa ? |
L'anniversaire de François |
Au revoir les Fidji, en route pour les Vanuatu |
Une des dorades coryphènes |
Découpage et mise en sachet des poissons |
Arrivée à Tanna aux Vanuatu |
Patrick vient nous demander de l'aide pour sa … débroussailleuse! |
Statue en bois de fougère |
Le mouillage de Port Resolution |
Nelly dans son jardin |
Réparation de la débroussailleuse |
Crosse de fougères |
Morgane à Port Resolution |
Caroline et son dernier né |
La cuisine chez Caroline |
Au pied du volcan Yasur |
En début de nuit au sommet de Yasur |
Les enfants s'amusent aux osselets |
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A la messe chez les mormons |
En route pour la Nouvelle Calédonie,
un œil sur le speedo François règle au milimètre l'écoute de génois.
|
En arrivant à Lifou (Nouvelle Calédonie) |
Au marché de Lifou, les vendeuse sont plus intéressée par la loto que par les clients! |
En attendant le référendum sur l'indépendance. |
Edmond un sculpteur sur bois |
Danseurs kanak de Lifou |
Cycas |
Dans le phare de lîlot Amédée |
Le tricot rayé |
Morgane vu du drone à l'anse Magique |
Le vieux mérou |
Danseuse espagnole |
les bénitiers |
Le poisson scorpion |
Le poisson clown gardien de l'anémone |
Le fameux poisson dent de chien à ne pas manger |
Plantes carnivores :les Népanthes |
Bonne Anseur sur Grande Terre |
Le gîte du GR ou nous avons dormi; mur et isolation en écorce de Niaouli |
Rocher mythique : La poule cote NE de Grande Terre |
Peu de vent pour cette traversée |
On n'oublie pas de se nourrir |
Chacun ses occupations |
Mise sous vide de la pêche |
En prévision des contrôles de biosecurity F&F nettoient les semelles des chaussures de marche |
Arrivés en AustralieF&F avec le bateau au quai à Mackay |
Morgane se repose à Townville en attendant de nouvelles aventures |
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