lundi 10 septembre 2012

De Palerme à Rome

Jacqueline et Joël arrivent de Loctudy (notre ancien port d'attache) par avion.
Ils vont nous accompagner un peu plus de deux semaines.
Le bateau est suffisamment spacieux pour nous quatre avec ses deux salles de bain, ses trois cabines et même son cockpit pour dormir quand il fait trop chaud!

Nous laissons une journée à Jacqueline et Joël pour une visite expresse de Palerme, puis avitaillement et départ pour Cefalu. Dans la passe du port de Palerme nous faisons demi-tour pour laisser passer un immense bateau de croisière. Notre bateau parait tout petit à côté de ce gratte ciel flottant....

Ensuite direction les iles éoliennes.

Mouillage à Vulcano : mouillage encombré avec pas mal de fond. Après plusieurs tours et détours nous ancrons dans 5  m d'eau près de la digue du port. Baignade avec le masque : la mer est chaude  et nous apercevons les bulles  de gaz qui s'échappent du fond. On est vraiment sur un volcan!
Nous montons ensuite au sommet , mais le tour du cratère est impossible en raison des gaz qui s'échappent côté Est. Belle vue sur les iles. Le Stromboli est visible au loin.
A la nuit nous remontons sur Vulcano espérant apercevoir les lueurs rouges du Stromboli. Mais nous n'avons rien vu.
Nos quittons Vulcano pour Stromboli. Nous longeons la côte Nord et pouvons assister aux explosions toutes les 20 minutes avec jet de pierre qui dévalent la pente en fumant encore.
Mouillage d'après midi au stromboli : baignade pour aller à terre. Nous regrettons de ne pas être montés au sommet, car parait-il il faut réserver à l'avance...
Nous mettons les voiles en fin d'après midi direction la baie de Naples, de façon à voir les lueurs du Stromboli en début de nuit. Jacqueline et Joel verront pendant tout leur quart ces lueurs qui servirent de phare à Ulysse....

Après une nuit de navigation tranquille nous arrivons à Capri et mouillons au Sud de l'ile. Le mouillage est entouré de beaux rochers surgissant de l'eau. Le débarquement  n'est pas simple car tout est privé, un seul petit quai public où on ne peut laisser son annexe.
Petite balade à terre avec montée au village. Jolie vue sur l'ile, la baie de Naples avec le Vésuve au loin. Mais beaucoup trop de monde ....

Dans la baie de Naples nous trouvons une place dans le port de Torre del Greco (bien qu'au téléphone on m'ait dit que tout était plein).
C'est un port agréable, avec petits bateaux de pêche locaux, répartis dans des petites sociétés nautiques (comme on trouve à Marseille), où les locaux se retrouvent pour jouer aux cartes, discuter bref passer le temps. Une immense digue  avec un christ rédempteur qui fait face à  la ville et au  Vésuve, sert de promenade et de piste de jogging...
Le Vésuve domine de façon inquiétante cette petite ville très populaire.
Une gare nous permet d'aller visiter Pompei, Erculanum, le Vésuve et Naples.
Pour moi, depuis mes cours de latin de 6ème, Pompei figure dans mon imaginaire...
Nous parcourons ses rues une journée entière à vivre ces temps anciens et à faire revivre toute cette population détruite en quelques heures. Je pense à Hiroshima....
Erculanum nous surprend par la bonne conservation de ces maisons, et par le mystère de tous les vestiges encore enfouis pour des siècles sous la ville moderne...
Vésuve sous la pluie et le brouillard...
Un dimanche à déambuler dans Naples, et ses quartiers populaires qui en début d'après midi s'animent d'une chorégraphie d'une multitude de  vespa qui passent à quelques centimètres des piétons apeurés...

La navigation de Naples à Rome sera un peu plus musclée et surtout plus humide. D'abord un bon vent au passage de l'ile d'Ischia et des iles Pontines , puis des orages qui nous accompagnent toute la nuit, nous essayons d'éviter les zones d'éclair...


Nous arrivons dans la matinée a Ostie (grande banlieue de Rome) dans la marina dont l'entrée n'est pas évidente en raison de la houle d'ouest qui à tendance à déferler sur les hauts fonds. Pensée à Paolo Pasolini.
Deux jours de visite de Rome nous conduisent de petites places en petites places, de ruelles en ruelles, de musées en Vatican. Un peu rapide pour une si belle ville...

Jacqueline et Joël reprennent l'avion pour Nantes et nous allons continuer notre remontée tous seuls.
Cefalu au petit matin


Noëlle installe sa ligne de traine.




Le mouillage de Vulcano. Morgane est à la limite des eaux blanches de bulles de gaz





Sur le cratère de Vulcano


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Vulcano : le cratère































La digue du port



Morgane, la ville de Torre del Greco et le Vésuve

Au vatican dans Rome

Sur une place de Rome

Dernière soirée ensemble























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