De Langkawi (Malaisie) à Djibouti : Nov 2021-Février 2022
A Denise, Danielle, Marie-Jacques, Max et Denis
(En italique des extraits du journal de bord)
Impatients de reprendre la mer après 20 mois de confinements et autres restrictions plus une semaine de quarantaine sans sortir de la chambre d'hôtel nous retrouvons Morgane sur le chantier de Rebak à Langkawi.
Ayant perdu deux ans en raison du COVID nous décidons de terminer notre tour du monde en passant par la mer rouge et le canal de Suez (notre idée initiale était de rentrer par l'Afrique du Sud et l'atlantique).
Il nous faudra un bon mois pour le remettre en forme pour cette longue navigation, pour faire un approvisionnement conséquent (sans oublier l'alcool et le chocolat détaxés !), pour dire au revoir aux copains bateau et c'est le départ le 26 décembre pour cette première moitié de l'océan Indien direction le Sri-Lanka. On se paye le luxe de démarrer sous spi en passant devant l'ancien bateau de Bernard Tapie dont les mats sortent de l'eau (il a coulé quelques mois auparavant).
J'écris dans le journal de bord :
« Les
premières nuits de navigation ont toutes une même caractéristique
: elles sont interminables. Nous attendons avec impatience le moment
où les premières lueurs du jours apparaissent derrière nous.
Cette
nuit peu de cargos mais pas mal de bateaux de pêche que l’on doit
surveiller car ils n’ont pas de transponder AIS.
C’était
aussi la première journée depuis 6 semaines où nous n’avons pas
touché un tournevis ni une pince …!! »
Nous laissons sur notre babord l'île Indonésienne de Sumatra et sur notre tribord les îles indiennes Andaman. :
« Une
de ces îles appelée Sentinelle est habitée par une tribu qui
refuse le contact avec les civilisations extérieures. Tout
débarquement y est interdit. Un jeune évangéliste américain a
voulu braver l’interdiction pour y porter la « bonne parole »
transpercé de flèches il y a laissé sa vie.
Peut on accuser de
meurtre cette tribu à la culture si différente de la notre? »
Le vent devient établi au ENE. Le bateau avance bien. Nous faisons en sorte de naviguer un peu au nord de notre route directe afin de nous éloigner de celle des cargos.
Notre troisième réveillon du 31 décembre en mer ne fut pas un modèle :
« Ce
réveillon restera dans les annales à la catégorie ratage! En effet
après avoir ouvert le foie gras grosse rafale d’orage, manœuvre
en catastrophe, le verre de whisky valdingue. Toute la soirée et la
nuit les grains d’orage se succèdent avec rafales, calmes plats et
grosse pluie. Côté illumination par contre c’est réussi : le feu
d’artifice d’éclairs durera toute la nuit. C’est un spectacle
son et lumière ininterrompu.
Ajoutez à cela un hublot de cuisine
resté grand ouvert, et nous voilà épongeant à 2h du mat la
cuisinière et les fonds.
Heureusement ce matin c’est un autre
jour, le temps s’est apaisé. Pluie rafales éclairs sont oubliés.
Nous avons même eu droit au petit déjeuner à la visite de dauphins
qui nous ont souhaité la bonne année.
On est quand même heureux
d’être là! »
La navigation la nuit est un peu stressante en raison des filets dérivant souvent signalés par des dizaines de balises AIS. On ne sait pas toujours où passer dans ce dédale et cela nous oblige parfois à faire de grands détours .
Après neuf jours nous arrivons à Galle au Sud Est du Sri-Lanka. Mais au moment de mettre des gaz pour entrer dans le chenal le levier ne répond plus, le cable est cassé, nous devons attendre un remorqueur pour se présenter au quai en toute sécurité.
Le port est très sale sans aucune infrastructure pour les plaisanciers : nous sommes le premier voilier depuis deux ans à y faire escale.
Nous avons été frustrés de ne pas avoir pu visiter un pays d'Asie du Sud Est, aussi nous tenons à faire un tour dans l'arrière pays.
Avec chauffeur et guide privés nous passons une semaine dans le sud, à aimer les ambiances des temples bouddhistes et hindous, à retrouver la fraîcheur et le plaisir de marcher dans les collines couvertes de plantations de thé, à recevoir la gentillesse et les sourires de cette population malgré les prémices de la grave crise économique qui frappe le pays .
Un jeune couple français, inconnu de nous, nous contacte par l'intermédiaire des autorités portuaires. Il suit notre voyage sur internet chaque jour, prépare aussi un voyage en bateau. On a l'impression d'être célèbre !
Nous profitons de cette escale pour nous faire livrer (en 3 jours!) le levier et le câble de commande du moteur.
Le jour où nous quittons le Sri-Lanka un grand crocodile(3 à 4m de long) fait nonchalamment le tour de notre darse !
Nous reprenons la mer direction les Maldives pour environ 4 jours de navigation.
« Le
vent arrivant de face nous ne pouvons faire route directe à la
voile.Il faut soit aller vers le Nord soit vers le Sud. Le choix se
fait en fonction de l’évolution de la météo. Pour cela nous
avons 6 modèles de données météo. Le programme de routage calcule
la trajectoire en fonction des données météo.
Le programme de
routage nous indiquait pour 3 modèles de tirer vers le Nord jusqu’à
la pointe sud de l’Inde et pour les trois autres modèles de tirer
vers le Sud!
Nous n’étions pas beaucoup avancés. Nous avons
choisi la route Sud pour nous dégager des routes des cargos.
Nuit tranquille à la voile au près. »
Notre passager clandestin :
« Depuis
Langkawi nous avons un petit gecko à bord.
Il apparaît de temps
en temps sous un bout.
Ce qui est drôle c’est son cri qui est
exactement comme le bip des touches ou l’alarme du pilote
automatique. Cela entraîne quelques quiproquos. »
Nous sommes en vue des atolls nord des Maldives et oh surprise nous arrivons en même temps que 3 autres voiliers, nous qui nous nous croyions tout seuls !!
Nous mouillons dans l'atoll IVANNDHIPPOLHU devant l'îlot Uliganu.
« L’atoll
est constitué d’îlots en cercle. C’est l’empreinte d’un
cratère de volcan. Les îlots sont très bas, couverts de forêts,
de cocotiers et bordés de petites plages de sable
blanc.
Malheureusement le mouillage n’est pas aisé car un
plâtier nous empêche de mouiller sur le sable. Une raie et une
tortue sont venues nous saluer.
Mais on ne va pas se plaindre: il
fait beau, la température de l’eau à 28,8 degrés et nous prenons
un café avec gâteau aux dattes en attendant que les autorités
viennent à bord pour faire l’entrée (immigration, douane,
sanitaire…) ».
« L’île
où nous sommes arrivés est une des plus excentrées, en dehors de
tout circuit touristique sinon des voiliers comme nous qui y trouvent
une halte sur la route et du ravitaillement.
Elle est habitée par
500 habitants La culture musulmane y est forte.
Le chant du
muezzin rythme les journées.
Les femmes toutes voilées se
retrouvent en fin de journée pour des nettoyages collectifs.
Les
activités s’arrêtent le vendredi après midi Une tenue évitant
les shorts pour les femmes nous est recommandée.
L’accueil y
est agréable sans être très chaleureux (sauf avec le boulanger et
l’agent qui s’occupe de nos papiers).
Nous avons été
contents de retrouver une eau parfaitement claire les poissons et
coraux en snorkelling ou en plongée. Peut être n’étions nous pas
au meilleur endroit car nous avons été un peu déçus par la beauté
des fonds (il faut dire qu’après la Polynésie et la nouvelle
Calédonie nous sommes devenus difficiles).
Nous avons participé
quelques jours à la première édition d’un rallye de voiliers
traversant les Maldives. Les villages se sont mis en quatre pour nous
accueillir comme jamais on ne l’a été !
Pour nous cette étape
a été aussi l’occasion de rencontrer d’autres bateaux qui vont
faire la même route que nous. C’est rassurant. »
La remontée vers le golf d'Aden s'effectue au près allure où le bateau gîte, va vite et tape dans les vagues. Inutile de dire que ce n'est pas toujours confortable.
« Hier
nous avons eu une bonne journée avec un bon vent. Dans l’après
midi le vent est monté (22 noeuds de travers) avec une petite houle.
Le bateau marchait très bien plus de 8 noeuds pointe à 10 noeuds.
Mais dans ces conditions la vie à bord est pénible : impossible de
se déplacer sans se tenir, les assiettes plats couverts et verres
ont tendance à s’échapper et s’épancher là où on ne l’attend
pas, le bateau craque, les mouvements sont brusques. Nous souffrons
et le bateau aussi.
Nous avons donc réduit la voilure pour
retrouver un confort tout relatif, le bateau s’est reposé.
Un
cargo arrivant pile poil devant nous et ne répondant pas à la VHF
nous a obligé à un long détour (Merci à l’AIS) Sa grande masse
noire de porte container , impressionnante dans la nuit , est passée
assez près.
Dans la nuit le vent s’est calmé.
Très beau
temps aujourd’hui. »
Nous n'avons pas vu de pirates mais avons eu deux galères :
Morgane se prend pour un poisson :
« Il
se fait prendre dans un filet dérivant
C’est la mésaventure de
cette nuit!
A 2h30 ce matin le bateau le bateau a été stoppé
net avec l’hydrogenerateur pris dans le filet et le safran dans la
corde principale du filet.
Il faut imaginer le bateau toute voile
dehors par 15 noeuds de vent et retenu par l‘arrière avec la houle
s’écrasant dans la jupe.
Au winch nous avons pu remonter
l’hydrogénérateur (dont une pâle s’est cassée) puis avec le
grappin de l’annexe nous avons pu crocheter la corde et avec l’aide
d’un winch sur le grappin nous avons remonté à la surface la
corde du filet. Après tentative avec une scie c’est au cutter
que
nous avons coupé la corde et libèré le bateau. Ouf, quel
soulagement!
C’est vite raconté mais nous avons bataillé plus
d’une heure avec pas mal de stress.
Auparavant nous avions vu
une bouée à l’AIS avions donc fait un large détour pour la
passer à 1,6 miles. En fait il y avait un autre flotteur avec une
boîte en polystyrène sans éclairage ni drapeau. Dans la nuit noire
en déboulant à plus de 7 noeuds c’était imparable!
Bien fatigué car je venais juste de me coucher! »
La deuxième galère est une entrée d'eau par un hublot de coque fragilisé par un remorqueur à Galle. A la gite on voit un petit geiser d'eau entrer au dessus de la cuisine. C'est impressionnant si loin de tout. Heureusement nous arrivons dans le golf d'Aden là où le vent est portant donc pas de gite.
Le golf d'Aden est la partie nord de la corne de l'Afrique entre le Yemen (en guerre) et la Somalie. C'est là que les pirates sévissent. Un corridor de sécurité est virtuellement défini. Ce corridor est régulièrement sécurisé par les forces internationale (aviation et bateaux de guerre). Une partie est réservée au cargos allant vers l'Est, une autre à ceux allant vers l'Ouest. Au milieu une bande longue de 500 miles et large de 2 miles pour nous à partager avec de très rares pêcheurs. La navigation y est « cool » car chacun est chez soi pas de risque de collision avec un cargo.
« Nous
naviguons dans ce corridor de sécurité encadré par deux voies en
sens unique pour les gros bateaux.
Ces cargos reviennent de Suez
ou s’y dirigent.
C’est un défilé continu: sur notre gauche
ceux qui vont vers le golfe persique ou l’Asie, à droite ceux qui
vont vers l’Europe.
On peut voir la balance du commerce
extérieur de l’Europe à la différence des lignes de flottaison!
Ceux qui vont vers l’Asie paraissent vides, au contraire des autres
qui vont vers l’Europe.
Il y a toutes les formes : les petits
pétroliers, les petits cargos avec leur mâts de charge, les
transporteurs de voitures très hauts sur l’eau, les gros
pétroliers et les immenses porte containers véritables patchwork de
cubes aux nombreuses couleurs. On a même vu un gros bateau de
croisière.
Nous pouvons connaître leur nom (Northern Rock,
Filia. Ariera. Quilin Song etc), leur nationalité (souvent pavillon
de complaisance : Panama, Liberia, Bermudes …) et leur destination
nous donnant un cours de géographie avec les noms des ports indiens,
chinois, arabes (Jeddah, Suez,Novorossisk, Hong Kong, Taipei,
Shanghai etc…
Certains indiquent qu’ils ont à bord des hommes
armés ( pour se défendre contre les pirates)
Nous nous sommes
bien petits mais avançons quand même vers Djibouti notre prochaine
escale aujourd’hui à la vitesse de 6 noeuds. »
Depuis le Sri-Lanka nous envoyons tous les jours notre position aux forces internationales (si on oublie on reçoit une relance). Dans le corridor on sera appelé presque quotidiennement à la radio par un avion nous demandant si tout va bien. Lors de la dernière nuit avant Djibouti un bateau copain suédois nous appelle pour nous signaler que des bateaux suspects tournent autour de lui. Nous restons en contact radio et ralentissons pour l'attendre au cas où. Les bateaux suspects finissent par s'éloigner.
Un peu avant d'arriver à Djibouti on se pose la question ;: Avons nous vraiment envie d'en finir :
« Nous
sommes dans la dernière ligne droite de cette traversée. Après 14
jours de mer nous devrions arriver demain matin.
Comme souvent
quand quelque chose va se terminer On a à la fois envie que cela se
termine et un regret que cela s’arrête si vite.
Nous avons
envie d’arriver pour pouvoir dormir une nuit d’une seule traite,
de ne plus sentir la gîte ni les mouvements brusques du bateau dans
la houle, de ne plus avoir peur de renverser tout un placard en
l’ouvrant, de retrouver les amis et de partager, de retrouver la
famille et amis sur WhatsApp, de faire des courses dans un
supermarché et bien d’autres choses encore.
Mais une partie de
nous reste encore sur la mer, imaginant avec nostalgie les fous
planer entre les vagues et les cargos passer en silence avec leurs
petites lumières rouge ou verte, regrettant le doux clapotis du
bateau glissant dans la houle et la clarté de la lune d’abord
disque orange se transformant en pièce d’argent, Un peu triste de
quitter cette parenthèse dans le temps pour retrouver les soucis des
terriens.
Il faut alors se dire que l’on repartira bientôt… »
Arrivés à Djibouti nous retrouvons les bateaux copains mais de loin car nous devons attendre le test PCR et son résultat négatif pour pouvoir sortir du bateau.
Avec le bateau SeaYou nous décidons de rester quelques jours histoire d'un peu visiter.
« Nos
impressions sur notre très court séjour à Djibouti:
Noelle n’a
pas aimé le côté tout se marchande (taxi, frais de l’agent,
amarrage de l’annexe etc…).
Ce qui frappe c’est le contraste
entre le niveau de vie de tous les expatriés et les militaires qui
travaillent là et la pauvreté et souvent la misère, le brassage de
la population (Arabes Yéménites , Afars, Issas, Éthiopiens
…)
Djibouti est à un carrefour et accueille beaucoup de
population qui ont fui ou fuient encore les conflits des pays
voisins. (Noelle est allée se faire couper les cheveux par des
Yemenites ne parlant qu’arabe.)
La présence de nombreux militaires de tous pays créé une activité un peu artificielle comme ce mall avec un géant casino et quasiment un Leroy Merlin.
Nous
avons pu passer une journée à se balader à l’intérieur du pays
pour voir les particularités géologiques : rencontre de la faille
séparant l’Afrique de l’Asie et de la faille coupant
l’Afrique.Volcan et lac sale à 150m au dessous du niveau de la mer
ce qui donne un phénomène rare : une source d’eau de mer!
Tout
cela est dans un cadre de désert de pierre habité par des Afars
bergers de troupeaux de chèvres vivant dans un grand dénuement
(l’armée passe deux fois par semaines pour leur donner de l’eau).
Heureusement
nous avons eu la chance de rencontrer Abdou chauffeur de taxi Afar et
fier de l’être : il m'a remis à ma place en me disant : “tu
viens à Djibouti et tu ne connais pas l’histoire des Afars!
Comment tu voyages.?”
Plein de sagesse (personne ne peut te
donner la pluie et les enfants: les deux seules richesses) , il
apprend à sa fille de 5 ans le nom de ses aïeux masculins sur 8
générations ! »
A suivre ….
Pour les voileux :
Les travaux effectués à Langkawi :
Grands nettoyages
Changements panneaux solaires, régulateurs et batteries endommagés par la foudre.
Mise au propre cabalage batteries
Redémarrage nickel du volvo après 20 mois d'inactivité.
Changement chaîne de mouillage
Moteur hors bord joint spi de l'arbre d'hélice
Carénage
Remplacement isolateur des batteries
Achat d'un radar d'occasion et montage
Pour la navigation de Langkawi jusqu'au Corridor de sécurité du golf d'Aden attention aux pêcheurs et leurs filets dérivants (souvent des balises AIS) On s'est pris dans un. On s'en est sorti en remontant avec le grappin de l'annexe (au winch) la corde du filet et en la coupant).
Pour la navigation Langkawi-Galle : peu de vent pour se dégager de Langkawi jusqu'aux Adaman, ensuite bon alizés de NE jusqu'au Sri-Lanka où le vent tombe.
Pour l'arrivée avoir pris contact préalablement avec un agent et lui envoyer les papiers et formulaires demandés.
On ne peut rentrer que de jour à Galle (se renseigner sur les horaires), appeler le Port Control qui en général envoie un bateau à l'entrée du chenal.
Le port est immonde à couple d'un quai avec du ressac.
Le port est bien placé : supermarchés, petit resto à proximité, tuk-tuk très fréquents. Après autorisation j'ai eu le droit d'aller remplir mes jerrycans de fuel à la pompe un par un (taxis et tuktuk sont interdits d'accès dans l'enceinte du port).
Attention si on veut gratter l'hélice ou la coque, nous avons vu un gros crocodile dans la darse !
De Galle au Maldives
Navigation sympa après s'être dégagé de la dévente de l'île.
Au mouillage de Uliganu d'abord ancré sur un platier à 7 m, avec des rafales nous avons progressivement chassé sur des fonds de 14m plus sableux.
Formalités simple avec l'agent. Attention il rajoute 10% de taxe aux prix indiqués. (cela se négocie). (Payable cash en dollar ou Euro )
Des Maldives à Djibouti on s'est enregistré auprès des forces internationales. Tous les jours j'envoyais notre position à 4 adresses.
Essayer de partir avec du vent plus NE que N.
Certains arrondissent à Socotra (moins de route et souvent meilleur vent), nous nous sommes allés jusqu'à l'entrée Est du corridor.
Dans le corridor nous avons navigué entre les deux rails (attention au courant souvent contraire qui peut vous pousser dans les rails). On est souvent survolé par un avion, on a entendu (mais pas vu) un bateau militaire patrouillant dans les environs.
A Djibouti il faut négocier les prix de l'agent. On trouve des distributeurs de billets qui fournissent des dollars : important pour le Soudan et l'Egypte.
Bon mouillage étendu et bonne tenue.
Mall avec Geant Casino et « leroy merlin » accessibles à pied.
On peut acheter des bidons de 25litres à des femmes en face du Mall.
Un accueil à Kuala Lumpur comme on espère ne plus en revoir |
Repas de quarantaine. |
Vue depuis la chambre de quarantaine: les tours Petronas |
Nous retrouvons enfin le grand air à Langkawi |
Buffle dans les rizières |
Les singes sur les bateaux à Rebak |
Françoise en balade au Machinchang peak |
Dernière vérification avant le départ |
C'est parti sous spi pour 8000 km jusqu'à la Méditerranée |
9 jours plus tard le bateau est au quai à Galle au Sri Lanka |
Après les mosquées de Malaisie les temples bouddhistes |
L'écriture singalaise, toute en rondeur |
Temple Indou |
Notre 1er éléphant : réserve de
Le paon un des symboles du pays |
Le fameux calao Malabar (famille de Toucans)
Prise de tête avec les filets de pêche (Imula) |
Les autorités des Maldives nous accostent pour les formalités |
Nous sommes reçus par le village et participons au 1er rallye des Maldives
Noelle retrouve avec plaisir l'eau transparente et les petits poissons. |
Un peu de détente sur les belles plages de sable blanc
Le mouillage |
Une danseuse, dans la vraie vie les tenues sont plus austères
Nous quittons les Maldives, non stop jusqu'à Djibouti |
On croise des plus gros! |
Dans le couloir de sécurité du golfe d'Aden nous n'allons pas toujours droit en raison du courant |
Après 14 jours sans avoir vu de pirates nous arrivons en pleine forme à Djibouti |
Magnifique récit, comme toujours ! Merci à Noëlle, Daniel et à Morgane de continuer à nous faire rêver...
RépondreSupprimerToujours aussi chouettes ces récits de voyage !!! Bravo à vous deux...et au bonheur de se recroiser...
RépondreSupprimerMerci à vous deux, Noëlle et Daniel. Comme toujours, vous racontez votre voyage avec beaucoup de modestie, vous sortant de toutes les situations critiques et résolvant tous les problèmes grâce à votre obstination et à votre expérience du "grand voyage". On sait très bien que très peu de gens sont capables de faire ce que vous avez fait, BRAVO. F et F. MEGGYII
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