vendredi 5 juillet 2013

Morgane retrouve l'Atlantique .De Barcelone à Barbate

Nous repartons de Barcelone le 17 juin le bateau chargé de cerises, cava, vin rouge  et charcuterie!

Navigation tranquille en partie à la voile, en partie au moteur, au gré d'un vent un brin capricieux, sans doute dû aux orages que nous apercevons sur la terre.
Nous passons à proximité d'une plateforme (pétrole? gaz?).
Un peu de pluie pendant la nuit, au matin plus de vent.

Noelle continue de pêcher sans succès. Elle s'entaille le pouce et je joue à l'urgentiste...
En fin d'après-midi le vent s'est levé, mais pilpoil face à nous. Nous décidons de faire une pause et allons au mouillage de cala Sardinera au pied du cap St Martin. Trés belle vue sur le cap de San Antonio et le Monte Mongo.A deux heure du matin nous quittons le mouillage devenu inconfortable car le vent a tourné de 180 degrés.
Nous passons à la nuit au milieu d'une flottille de pêcheurs aux mouvements erratiques. Heureusement beaucoup ont l'AIS, ce qui nous permet  de tracer notre route plus facilement.

Un joli lever de soleil, la prise d'un gros maqureau et le vent favorable récompensent la courte nuit.
Nous arrivons au Port de Santa Pola. C'est une grande station balnéaire, comme savent les faire les espagnols, avec un front de mer constitué d'immeuble de 10 étages. Pas trés beau, mais ambiance populaire plutôt sympa.
Nous sommes tout proches de la ville de Petrel où nous avons rendez vous avec nos amis espagnols Eva et Mario.
Nous passons quatre jours chez eux à parcourir la ville de Petrel et ses environs, à ramasser camomille, thym moroderi, rabo de gato (pour les tisanes aux mille vertus), à écouter Mario raconter ses souvenirs d'enfant sur les lieux mêmes, à marcher au moins trois fois par jour à la fraiche, à visiter une maison troglodyte.... Bref de bonnes vacances!
Mario est content que je l'accompagne pour monter au Cumbre de Cid, le sommet culminant au dessus de Petrel. La dernière fois qu'il y était monté c'était il y a 60 ans!

Nous reprenons la mer le mercredi 26 juin avec un bon vent portant qui soufflera jusqu'à force 6). Nous allons jusqu'à  Almerimar en 26 heures de voile non stop!
Nous passons le cabo de gata au petit matin. C'est la troisième fois que je passe devant. C'est un très joli cap. De plus je peux imaginer l'intérieur des terres que j'avais parcouru avec Sébastien lors de mon premier passage il y a quatre ans.
Almerimar est une station balnéaire qui se veut plus jolie que Santa Pola, avec des immeubles autour de la marina. Mais les trois quarts des immeubles n'ont encore été habités (crise oblige) , un petit côté ville fantome...

Le lendemain longue navigation au moteur, puis à la voile pour aller à Sotogrande. Nous attendons le jour en faisant des ronds dans l'eau pour rentrer dans le port
Sotogrande est encore un autre style de station balnéaire. Elle est chicos, constituée d'immeubles autour de canaux servant de port (cité lacustre). Elle est faite pour les anglais de Gibraltar..
En attendant un bon créneau météo pour passer le détroit de Gibraltar, nous préférons prendre le car et aller visiter le village de San Roque, dont le premier peuplement fut les habitants de Gibraltar que les anglais avaientt mis dehors. Nous avons aimé les petites rues et les maisons aux jolis patios, les belles portes en bois avec heurtoirs et judas en cuivre, le grand marché.
Pour le passage du détroitde Gibraltar, nous choisissons notre heure de départ en fonction de l'heure de haute marée de Gibraltar, de façon à bénéficier de courants favorables.
C'est étrange mais les fichiers grib de vent nous prédisent 10 noeuds de vent, la météo espagnole force 6 à 7 (soit 25 à 35 noeuds)... Qui vivra verra...
Effectivement au début navigation tranquille avec 10 noeuds de vent de travers, beaucoup de dauphins viennent jouer devant l'étrave du bateau au passage de la pointe de lEurope.
Puis c'est le passage délicat devant la baie 'Algeciras. Le trafic traversier est trés important. L'AIS n'arrête pas de sonner. Il est assez difficile d'établir une route car les cargos sont tous en train de manoeuvrer et n'ont pas des trajectoires toujours prévisibles.A la sortie du golf le vent se lève doucement. Devant l'ile de Tarifa(le point le plus Sud) il souflle à 30 noeuds, un peu plus loin on note des rafales à 35 noeuds. Comme quoi les locaux avaient raison...)
Nous avons quelques difficulté à enrouler notre grandvoile qui s'était désétarquée dans un empanage. Mais tout rentre dans l'ordre, et nous arrivons en fin d'aprèsmidi à Barbate au sud de Cadix. Devant le port il y a un immense filet de 3 à 4 km en travers pour pêcher le thon une des spécialités de Barbate. Heureusement lle filet est noté sur les cartes et balisé.

Aujourd'hui 2 juillet nous allons au marché petit mais très animé. Noelle se régale de caraccoles en tapas...

Premier mouillage que l'on quittera à 2 h du matin

Mari et Eva sur le bateau

Promenade à la fraiche : cueillette pour les tisanes


Dans la maison troglodyte






Cueillette de la camomille



Avec Mario devant ses oeuvres

Une maison troglodyte



Mario au sommet du Cumbre del Cid

Retour sur le bateau: préparation des herbes pour les tisanes

Petit matin : Cabo de Gata. Le leurre a été emporté par un gros...

Au fond les neiges de la Sierra Nevada, dans le bas les serres font croire à des champs enneigés
San Roque

Le rocher de Gibraltar

Ecran de l'AIS: nous ne sommes pas seuls

Au travail sur le filet à thon devant Barbate

Beau temps devant trafalgar

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